Diego Armando Maradona s’en est allé mercredi 25 novembre dernier des suites d’un arrêt cardiaque. Il laisse derrière lui des millions de fans en deuil à travers le monde. De Buenos Aires à Naples, El Pibe de Oro soulève les foules, déchaîne les passions.

D’abord, parce que Maradona est un génie du football. Magique sur les terrains, il estcapable de faire gagner son équipe à lui tout seul. Tout le monde se souvient du but marqué en ¼ de finale de la Coupe du monde 1986 contre l’Angleterre. Maradona part de son camp, élimine cinq adversaires avant de marquer dans le but vide. Et quand le talent ne suffit pas, El Dies sait contourner les règles. Dans le même match, Maradona marque un but de la main. La fameuse « main de Dieu ».

Ses succès avec l’Argentine ne lui suffisent pas. Il a soif de gagner avec le Napoli, son club de cœur, celui où il se sent chez lui. Arrivé en 1984 en provenance du FC Barcelone, Maradona est accueilli comme une rockstar par 70.000 tifosi. Équipe du bas de tableau au moment de l’arrivée de l’Argentin, Naples se fait une place à la même table que les clubs riches du Nord comme la Juve, le grand Milan ou encore l’Inter. Durant les années Maradona, le Napoli remporte deux titres de champions d’Italie en 1987 et 1990. Le club conquit aussi l’Europe en soulevant la coupe de l’UEFA en 1989.

Comme toute légende, son mythe se forge également sur ses excès. Un côté bad boy, une addiction à la cocaïne et à l’alcool, des sorties médiatiques polémiques … Mais que ce soit à Naples, à Buenos Aires ou chez tous les fans de football, peu importe ses travers. Il a fait rêver des générations, il continue de le faire, même six pieds sous terre. Maradona n’est pas mort, il est éternel. Voici la série de reportages d’Alban Mikoczy, Florence Crimon et Arnaud Delayre.

Duplex et sujet d'Alban Mikoczy et Florence Crimon dans le 13h de France 2 :

Alban Mikoczy et Arnaud Delayre