Les probabilités de retrouver des survivants s'amincissent, l'espoir reste. Au lendemain d'un violent séisme de magnitude 6,4 qui a fait près de 30 morts et 650 blessés en Albanie, les recherches se poursuivent autour de Durrës et Thumane, les villes les plus touchées. Il s'agit du tremblement de terre le plus puissant dans cette région depuis 1926 - et ils sont pourtant fréquents dans les Balkans. La première ministre Edi Rama a annoncé un jour de deuil national.
Le fléau des constructions illégales
Grâce aux secours albanais (300 militaires et 1900 policiers, entre autres), rejoints par 200 experts italiens, français et grecs, 45 personnes ont pu être sauvées des décombres ce mercredi matin. Beaucoup d'endroits sont inaccessibles pour les machines, retardant encore l'intervention des secours dans un désolant paysage d'immeubles réduits en poussière.
Un autre fléau, dont les conséquences ont été révélées par le séisme, touche l'Albanie : celui des constructions illégales, encore plus nombreuses dans les zones touristiques. Le secteur du bâtiment est en effet l’un des plus touchés par la corruption. De nombreuses maisons albanaises ont été érigées au mépris des règles de sécurité et sans permis de construire. Reportage de Florence Crimon et Alban Mikoczy dans les décombres du séisme.
Journal de 20h, mardi 26 novembre :
Journal de 13h, mercredi 27 novembre :
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L'info en + : L’épicentre de la secousse se situait en mer Adriatique, à 34 km au nord-ouest de Tirana. Si l'Albanie connait une forte activité sismique, c'est à cause des frottements des plaques eurasienne et adriatique (un ancien fragment de la plaque africaine) ; les pays les plus exposés sont l'Italie, la péninsule des Balkans, la Grèce et la Turquie.
Anne Donadini