Des billets nouvelle génération

Nouvelles tailles, nouvelles couleurs ... Les billets de 100 et 200 euros font peau neuve à partir du 28 mai. Difficiles à ranger dans les portefeuilles, ils feront désormais la taille des billets de 50 euros.

Mais si la Banque centrale européenne a décidé l'émission de ces deux nouvelles coupures, c'est avant tout pour empêcher leur falsification. Deux éléments y ont été ajoutés. D'abord, un hologramme satellite, soit un petit symbole qui gravite autour des inscriptions "100" et "200". Il existe aussi désormais un "numéro émeraude", dans le coin inférieur gauche de la coupure. Lorsqu'on incline le billet, on y perçoit un effet de lumière, quasiment impossible à falsifier.

Depuis janvier 2019, les billets de 500 euros ne sont plus imprimés par 17 des 19 banques centrales européennes. L'Allemagne et l'Autriche, les deux derniers pays à en émettre, ont finalement cessé d'en produire en avril dernier. L'objectif est de lutter contre le blanchiment d'argent. Pas de quoi perturber notre quotidien, la moitié des citoyens européens n'aurait jamais vu un billet violet de 500 euros.

Les anciens billets de 100, 200 et 500 euros conservent néanmoins leur valeur et peuvent continuer d'être utilisés.

Ce n'est pas la première fois que la BCE met en circulation de nouveaux billets. Le renouvellement a commencé dès 2013 avec de nouveaux billets de cinq euros. Depuis, des coupures neuves font leur apparition sur le marché à peu près une fois par an. L'imprimerie de la banque centrale italienne où sont émis ces billets a ouvert ses portes à Alban Mikoczy et Florence Crimon.

L'info en + : Selon la Banque centrale européenne, les billets les plus falsifiés sont les billets de 50 et 20 euros. Ils représentent près de 80% des fraudes.

Adélie Floch