Elections italiennes : la droite peut-elle gagner la partie ?

A deux semaines des élections législatives, l’Italie se demande encore quel sera son avenir politique. Les Italiens sont partagés entre 3 grandes forces politiques, qui ne parviennent pas à se départager.

 

L'alliance de la droite et de l'extrême-droite, baptisée "centre-droit", est en tête dans les derniers sondages avec 39 % des intentions de vote. Si elle atteint 40 % des suffrages, elle pourra alors atteindre la majorité qui lui permettrait de gouverner le pays. Dans ces 39 %, 17 % reviennent à Silvio Berlusconi, 14 % à la Ligue (ex-Ligue du Nord), le reste au parti Fratelli d'Italia de Giorgia Meloni. Le mouvement 5 étoiles arrive en deuxième position avec 27 % des sondés. Quant à Matteo Renzi, avec le Parti Démocratique (PD), il n'obtiendrait que 22 % des suffrages.

Le sud de l'Italie, arbitre du scrutin ?

Sur le plan géographique, ces élections vont montrer une Italie morcelée : le centre-droit est largement en avance dans le nord du pays, le centre-gauche de Matteo Renzi dans le centre de la péninsule (Rome), tandis que le sud semble hésiter entre le centre-droit et le mouvement 5 étoiles de Luigi Di Maio. Or, si la coalition de Silvio Berlusconi, Matteo Salvini et Giorgia Meloni réussit à s’imposer aussi dans le sud, la droite pourrait obtenir la majorité absolue des sièges. Les résultats les plus incertains sont ceux de la partie méridionale du pays, donc, partagée entre la droite et le mouvement 5 étoiles. C’est la région qui déterminera normalement l’issue du scrutin du 4 mars.