Les partis de droite et d’extrême droite italiens se sont mis d'accord hier sur les grandes lignes d'une plate-forme commune en vue des élections législatives du 4 mars prochain.
Ces formations se sont engagées sur 3 objectifs clairs et…populaires :
1 / baisser les impôts.
2/ contrôler plus étroitement l'immigration.
3/ annuler les hausses programmées de l'âge du départ à la retraite (à plus de 67 ans…)
Elles n’ont pas précisé comment elles financeraient ces réformes.
Selon les derniers sondages, Forza Italia (droite), le parti de l'ancien président du Conseil Silvio Berlusconi, et ses deux alliés, la Ligue du Nord et les Frères d'Italie (extrême-droite), devraient remporter le scrutin prévu dans moins de deux mois sans pour autant disposer de majorité absolue. Cette coalition droitière devrait remporter 34 % des suffrages.
Le Mouvement populiste 5 étoiles est crédité de 26 % des intentions de vote, et le Parti Démocrate (PD, centre gauche) de 25 %
Des élections à haut risque
Dans tous les cas de figure, ces législatives risquent de déboucher sur un pays ingouvernable. L’instabilité politique qui se profile inquiète le reste de l’Union Européenne : une grande majorité des partis politiques italiens fait déjà campagne sur des thèmes clairement euro-sceptiques.
Depuis plusieurs mois déjà, les marchés financiers sont nerveux et les taux d’intérêt de l’Italie sont sous pression.