Débat autour de l'euthanasie - L'AS Roma aura son stade - Une bataille d'oranges pour le Carnaval
La bataille de Fabiano pour l’euthanasie
Dans un pays où l’influence de l’Eglise est encore très forte, le cas de Fabiano Antoniani, plus connu sous le nom de DJ Fabo, relance depuis quelques jours le débat sensible de l’euthanasie.
Agé de 39 ans, Fabiano a été victime en 2014 d’un accident de la route à la suite duquel il est devenu aveugle et tétraplégique. Cloué sur son lit, il mène un combat pour mourir. Il est aujourd’hui en Suisse pour subir les derniers examens avant d’être euthanasié.
Une requête qui lui avait été refusée en Italie. En janvier dernier, il avait interpellé le président de la République dans une lettre ouverte publiée dans le Corriere della Sera. Il relaie également son combat sur sa page Facebook.
« L’Etat m’oblige à émigrer pour pouvoir me libérer d’un torture insupportable et infinie.» déplore-t-il.
La Roma aura son stade !
Les manifestations des supporters de l’AS Roma avaient agité ces derniers temps la place du Capitole.
En cause, le projet de nouveau stade pour le club rouge et jaune ralenti par la maire de Rome, Virginia Raggi. Après plusieurs semaines d’incertitude, le feu vert a finalement été donné.
Actuellement, le club partage le stade Olympique avec la Lazio, rival historique, mais aussi avec les équipes nationales de rugby et de football.
Pour désengorger l’enceinte et gagner en autonomie, l’AS Roma a présenté au printemps dernier un projet de stade dans le quartier de Tor Di Valle.
Selon les calculs, la future enceinte de 60 000 places sera prête dans trois ans et coûtera la bagatelle de deux milliards d'euros.
Dans le Piémont, des milliers de personnes participent à une drôle de bataille.
C’est une tradition vieille de plusieurs siècles. Quand le Carnaval bat son plein sur la place principale de la ville d’Ivrea, des milliers de personnes se rassemblent pour prendre part à une spectaculaire bataille…d’oranges.
Dans cette ville proche de Turin, l’évènement attire des curieux de tout le pays.
Cette tradition remonte à 1858. A l’origine, elle proviendrait d’une révolte de la cité contre un baron au Moyen-Age.
Aujourd'hui, le "peuple" est représenté par les tireurs d'oranges contre les "forces du seigneur féodal". Ces derniers se tiennent sur des chars et revêtent des protections rappelant les armures des chevaliers.