L'Italie aujourd'hui : relancer l'économie dans les zones touchées par le séisme en achetant des produits typiques de la Valnerina. Plus de 200 réfugiés décédés dans un naufrage.
Des idées pour les cadeaux de Noël… Et pour aider les victimes du tremblement de terre
Si les séismes de la semaine dernière ont en partie détruit le patrimoine immobilier de nombreuses communes dans les régions touchées, ils ont aussi miné leur économie, notamment au niveau de l'agriculture. Selon le quotidien Il Messaggero, l'économie plus de 3.000 entreprises agricoles a été mise en difficulté par les tremblements de terre. Maurizio Martina, ministre de l'Agriculture, souhaite apporter 10 millions d'euros d'aide pour couvrir les revenus manquants des éleveurs. Beaucoup d’entrepreneurs ne savent pas s’ils vont pouvoir continuer à travailler. Voilà pourquoi le site web Umbria 24 a publié la liste des entreprises touchées par le séisme (sur le site du journal mais également sur www.valnerinaonline.it). Des fromages, des truffes, des lentilles ou du safran : en bref, tous les produits de l’Ombrie qui éveillent les papilles. En plus de se faire plaisir ou de faire plaisir à ses proches pour Noël, c’est l’occasion de soutenir l’économie des zones touchées par le séisme.
Nouveau naufrage, plus de 200 réfugiés naufragés
Hier, alors que deux bateaux provenants de la Libye arrivaient sur les côtes italiennes, 239 migrants ont perdu la vie. Plus de 700 ont été mis en sécurité. Pour le Président de la République, Sergio Mattarella, c’est « l’urgence humanitaire du siècle ». Ce nouveau drame survient au lendemain du rapport publié par Amnesty international sur les pratiques violentes des policiers italiens sur les réfugiés. Si l’organisation de défense des droits de l’Homme mettait en cause la pression que l’Union européenne exerce sur l’Italie pour identifier les réfugiés, l’UE dément toute violence. Selon Natasha Bertaud, porte-parole de la Commission européenne pour l’immigration, « aucun épisode de maltraitance et de torture ne s’est vérifié dans les hotspots italiens ». Le chef de la police, Franco Gabrielli, dément également en insistant sur le fait qu’il ne peut pas y avoir l’usage de méthodes violentes sur les migrants puisque des équipes de la Commission européenne (notamment la HCR, Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés) surveillent constamment les hotspots.