"Nous allons révolutionner l'Italie" Ce jeudi 20 mars 2014, Matteo Renzi se fait matamore à Bruxelles pour la présentation de son ambitieux programme de réforme.
Son objectif ?
Rien de moins que de relancer une économie poussive; la deuxième plus faible croissance mondiale en moyenne depuis 2000; des finances publiques exsangues; 2100 milliards d'euros de dette; un marché du travail sclérosé; 42% des jeunes de moins de 35 ans au chômage.
Sa recette ?
Simple et facile. Des réformes financées à coups de milliards d'euros dont il n'a pas encore dit où il les trouvera.
Ses trois prédécesseurs s'y sont essayés en vain, lui est affirmatif. Matteo Renzi, 39 ans ponctue même son programme d'échéances fixes.
27 avril 2014 augmentation des salaires les plus faibles.
01 juillet 2014. Remboursement des dettes de l'Etat aux entreprises du secteur privé.
L'ancien maire de Florence, propulsé plus jeune chef du gouvernement de l'histoire de l'Italie à l'occasion d'un putsch interne au Parti Démocrate (centre gauche) impressionne par le dynamisme de ses paroles.
Pour combien de temps ? La presse transalpine commence déjà à s'interroger.
Il lui reste donc à enfoncer le clou, à sidérer son auditoire par l'efficacité de ses actes.