La taille des portions est un facteur très important. C’est un piège dans lequel tout le monde tombe depuis des années, et dont les marchands ont malheureusement profité pendant longtemps.

Entre les années 1950 et 2000, la taille des boissons, des frites ou des hamburgers n’a fait qu’augmenter. Aux Etats-Unis, par exemple, la taille des grandes frites est démesurée et celle de leurs « petites » frites correspond à celle de nos grandes frites.

Quand on a un grand pot, une grande assiette ou un aliment de grande taille, machinalement on va le finir. Il y a en plus une dimension culturelle : on ne veut pas gâcher ou jeter ; donc, systématiquement : plus il y en a, plus on en mange.

Dans cette expérience des popcorns au cinéma, deux choses ressortent clairement :

• la taille des portions est un piège : on veut tout finir, parce qu’on est bien élevé, parce que c’est là, parce qu’on a payé ;
• on ne fait pas attention à ce que l’on mange, car le cerveau est distrait par autre chose.

Mon conseil : il faut veiller à toujours avoir de petites portions. Il vaut mieux ne pas en avoir assez et puis se resservir plutôt que de vouloir absolument finir son assiette parce qu’on en a mis trop dedans. D’ailleurs, on va se rendre compte petit à petit qu’il n’est pas nécessaire de se resservir quand on prend des petites portions, et que ça va très bien comme ça.

Il faut également veiller à ne pas faire autre chose lorsque l’on mange. On peut bien entendu bavarder, c’est tout à fait différent de regarder la télévision ou un film, car on aura le temps de prendre conscience de son assiette.

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