Les régimes hyper-protéinés ont la caractéristique d’apporter très peu de calories. De plus, ils ont un effet relativement rassasiant et réduisent l’envie de manger. Ils ont donc tout pour plaire !

Comme il y a un déficit d’énergie, ils vont entraîner rapidement une perte de poids. Mais ce déficit d’énergie va conduire l’organisme à un manque de certains nutriments et notamment des glucides. Et puisqu’il n’y a pas de glucides dans ces régimes, il faudra bien que l’organisme aille les chercher quelque part. Et donc, il va fabriquer des glucides (du sucre) pour son cerveau… à partir des muscles du corps.

Le régime, en apparence, donne un résultat intéressant initialement. Mais secondairement, il va affaiblir l’organisme et préparer la reprise de poids parce qu’il y a un manque qui survient. A la fois un manque par déficit énergétique et nécessité de le compenser ; et aussi un manque psychologique puisque les glucides nous réconfortent. Quand ils sont absents de l’alimentation, les personnes au régime sentent au bout de quelques semaines, quelques mois, qu’il y a quelque chose qu’il faut compenser.

Ces régimes hyper-protéinés ont forcément un succès immédiat à cause de leurs effets rapides. Mais nous devons nous inscrire dans le long terme. C’est le long terme qui importe.

C’est tout l’enjeu du problème pondéral : le but ce n’est pas forcément de perdre vite, c’est de perdre bien et longtemps. Et donc cette perspective doit nous conduire à ne pas être dans la recherche du résultat immédiat. Il faudra trouver un équilibre pour que les gens puissent à la fois manger moins, ne pas avoir trop faim, et que cela s’inscrive dans la durée.

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