Manger, ce n’est pas quelque chose qui se décrète. Ce n’est pas quelque chose qui se commande. C’est quelque chose qui est complexe.
Manger sert, entre autres, à procurer une satisfaction.
Par conséquent, lorsqu’un individu se voit interdire certains aliments, une frustration peut naître chez lui. Priver l’organisme de certains nutriments, notamment les glucides, induit également un manque de nature psychologique chez le sujet, car les glucides lui font du bien, le consolent.
Il faut donc trouver un équilibre alimentaire.
Perdre du poids est bien entendu encourageant et fait du bien au sujet, mais ce n’est pas intéressant si au terme du régime il se retrouve dans une situation moins bonne qu’au début.
Par ailleurs, le discours ambiant est globalement de considérer que les individus qui suivent un régime manquent de volonté ; ainsi, à la frustration se rajoute une forme de culpabilité. Le sujet n’a alors plus que deux solutions : soit il est frustré parce qu’il ne mange pas ce qu’il voudrait, soit il se sent coupable parce qu’il a mangé et qu’il n’aurait pas dû. C’est une quadrature du cercle difficile. Il faut trouver une autre voie, c’est indispensable.
En conclusion, il faut apprendre à changer ses habitudes alimentaires. Il faut réussir à améliorer son alimentation avec une gestion beaucoup plus positive, sans forcément vouloir aller trop vite. Sinon, dans l’immense majorité des cas, on rencontre des difficultés : notamment le manque, parfois difficile à gérer et difficile à vivre.
Lorsque les régimes restrictifs sont trop excessifs, ce sont essentiellement des régimes commerciaux. Ils ne sont alors pas recommandés pour ceux qui ont un vrai problème de poids.