On ne prend pas toujours conscience de ce que l’on mange et l’expérience menée dans la vidéo est très intéressante à cet égard : on voit bien que faire disparaître, faire sortir de notre vue, les restes d’un repas a pour conséquence de nous faire manger plus.
D’autres circonstances en attestent : si par exemple on se tient debout lors d’un cocktail ou d’un apéritif, on n’a pas d’assiette et on ne se rend pas non plus compte de ce qu’on mange.
Ainsi, avec l’expérience menée dans la vidéo, on constate qu’il y a deux raisons à ce que les individus ne perçoivent pas ce qu’ils mangent :
- d’une part, les restes du repas ne sont plus visibles ;
- d’autre part, leur attention est dirigée vers un autre objet (un match de rugby à la télévision…).
Pour mieux évaluer les quantités de ce que nous mangeons, je vous conseille deux choses :
Tout d’abord, visualisez le plat que vous allez manger : il faut essayer de prendre ses repas à table avec des aliments visibles d’emblée. Pourquoi ne pas tous les mettre sur un plateau avant de commencer à manger ? Ca peut être une bonne piste.
Ensuite, recentrez votre attention sur le repas sans être captivé par autre chose : il faut être attentif au fait que l’on mange, et éviter de faire autre chose en même temps.
Je vous ferais également un autre conseil : débarrassez le plat de la table une fois que vous vous êtes servis, parce que tant qu’il est là, et surtout si vous êtes captivé par autre chose, vous allez manger. Si par exemple lors d’un dîner, vos voisins et vos voisines vous ennuient, vous allez picorer du pain tant qu’il y en a parce que vous n’avez pas grand-chose d’autre à faire…
La clé est que l’offre alimentaire ne doit être ni trop importante, ni trop disponible.
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