Il existe une vie après le travail, même pour les personnes en situation de handicap, et cette vie peut passer par le bénévolat. Si la question se pose aujourd’hui, c’est parce qu’un grand nombre de ces travailleurs arrive en fin de carrière. Dans le même temps, le monde associatif a toujours besoin de bonnes volontés.
« D’ici à cinq ans, un quart des ouvriers d’ESAT (Établissement et services d’aides par le travail) pourrait être concerné », prévenait alors Gwénaël Planchin, chargé de mission à l’association régionale des ESAT de Bretagne (Aresat), dans un article publié sur le site du réseau.
Pour tous ces nouveaux retraités, il convient donc d’anticiper, d’accompagner, afin de les aider à passer cette étape délicate. Alors, pourquoi pas en les aidant à devenir bénévoles dans une association.
Le bénévolat pour tous
Au mois de mars 2016, France Bénévolat lançait un appel au monde associatif afin de recenser « les bonnes pratiques » associatives en matière d’accueil et de participation des personnes en situation de handicap. 71 initiatives ont été identifiées qui ne demandent désormais qu’à être essaimées.
Parmi ces initiatives, à Rennes, d’anciens travailleurs de l’ESAT de l’Espoir, devenus bénévoles, témoignent de leur expérience lors d’ateliers organisés eu sein de l’établissement.
Reportage : Séverine Breton, Thierry Bouilly, Hélène Notat.
Intervenants : Gwenaël Planchin (Responsable Projet « Un avenir après le travail » ARESAT), Brigitte Ralu (Bénévole), Yohan Le Corre (Auxiliaire de vie Résidence Espace et Vie), Fatima Merbouche (Animatrice Résidence Espace et Vie), René Mélou (Président France Bénévolat 35), Jean-Christophe Fourreau (Bénévole Epicerie Sociale St Jacques de la Lande), Michèle Simonnet (Bénévole Epicerie Sociale St Jacques de la Lande), Malika Mouqouch (Conseillère en Economie Sociale et Familiale Epicerie Sociale St Jacques de la Lande) et Gilbert Lallouet (Travailleur ESAT de l’Espoir)