Une autre vision de la Saint-Valentin

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A l’occasion de la Saint-Valentin, voici une définition de l’amour proposée par B. F. Skinner, l’un des psychologues les plus influents du siècle dernier :

« L’affirmation J’aime ma femme semble renvoyer à des sentiments, mais elle désigne aussi une probabilité d’action. Nous sommes disposés, pour quelqu’un que nous aimons, à faire ce que cette personne aime ou adore qu’on fasse. Nous ne sommes pas disposés, pour quelqu’un que nous n’aimons pas (ou particulièrement pour quelqu’un que nous haïssons), à faire ce que cette personne aime ou adore; au contraire, nous sommes disposés à faire ce qu’elle n’aime pas, ou ce dont elle à horreur. Aimer une personne avec laquelle on interagit, c’est se conduire pour obtenir certains effets, en éprouvant éventuellement certains états concomitants » (1979, . 55)1.

La Saint-Valentin, un succès commercial total

Pour toutes celles et ceux qui envisageraient l’amour d’une façon aussi froide et cartésienne que Skinner, vous ne manquerez pas alors de considérer ce 14 février comme une journée ordinaire. Néanmoins, sachez qu’il existe maintenant des évènements anti Saint-Valentin, pour que les détracteurs de cette tradition aient aussi leur place dans la société de consommation.

  1. Skinner, B. F. (1979). Pour une science du comportement : le béhaviorisme. Paris : Delachaux.