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Donald Trump : le bras de fer se poursuit avec les démocrates

Le projet de mur voulu par Donald Trump à la frontière avec le Mexique continue de plonger les États-Unis dans l'impasse budgétaire. 

Les démocrates à la chambre des représentants aux États-Unis prennent le pouvoir et vont au bras de fer avec Donald Trump. À la tête de cette opposition se trouve Nancy Pelosi. C'est elle qui refuse les 5,6 milliards de dollars que le président réclame pour construire le mur avec le Mexique. La dernière réunion a eu lieu mercredi 2 janvier au soir, mais ce fut un échec. Donald Trump poursuit donc le blocage des administrations. "Le shutdown durera autant de temps qu'il le faudra", a -t-il déclaré.

800 000 fonctionnaires non payés

Un quart du gouvernement fédéral est sans argent, 800 000 fonctionnaires ne sont sans payés. Les démocrates lançaient mercredi 2 janvier un appel à Donald Trump. Mais c'est une fin de non-recevoir de la part du président américain. Dans le pays, au treizième jour du shutdown les poubelles ne sont plus ramassées, notamment dans les parcs nationaux, dont beaucoup ont décidé de fermer. L'Amérique se trouve aujourd'hui dans une impasse. Donald Trump, lui, s'adresse à sa base d'électeurs avec le mur. Il utilise également un argument de poids : la somme demandée est l'équivalent de ce que dépense le pays en une journée en Afghanistan.

À la frontière USA/Mexique, des milices se forment pour arrêter les migrants.

A la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, des milices prêtes à en découdre avec les migrants

Une nouvelle caravane de 200 migrants est partie, dimanche, du Honduras, en direction de la frontière mexicaine. En renfort de 8 000 soldats déjà sur place, des civils Américains ont prévu de constituer des milices.

De son promontoire, il observe la vallée mexicaine en contrebas. Robert Crooks dit être là tous les jours à surveiller ce mur qui marque la frontière entre les États-Unis et le Mexique. La ville de Tijuana (Mexique), où est arrivée la caravane de migrants, est à 50 km d'ici. Il est armé, porte un gilet pare-balles, possède des lunettes de vision nocturne et sa voiture pourrait faire croire à un véhicule de police. Pourtant, Robert Crooks n'est qu'un volontaire, un retraité qui patrouille de son propre chef. Cet ancien commercial dans l'industrie de pêche n'a aucun pouvoir légal mais s'il voit un migrant passer la frontière, il alerte la police et tente de dissuader le clandestin.

Des volontaires aux allures de militaires

En chemin, il croise le véhicule de la Border Patrol, la police aux frontières. L'officier ne peut pas empêcher le retraité de patrouiller ni d'être armé, car c'est son droit. En revanche, les autorités américaines ont publiquement dit que les volontaires les gênaient dans leur travail. Plus loin, Robert Crooks retrouve un autre "patriote", comme ils s'appellent entre eux. Pour lui, les familles et les hommes en quête de travail de la caravane de Tijuana sont à mettre dans le même sac que les narcotrafiquants.

La frontière entre les États-Unis et le Mexique court sur plus de 3 000 km. Sur certains tronçons, il y a bien un mur mais ce n'est pas le cas partout, comme à certains endroits au Texas ou en Arizona. Là-bas aussi, des citoyens surveillent assidûment la frontière. Cette milice répond au garde à vous et se donnent des grades. Ces volontaires ressemblent à des militaires. Les autorités locales du shérif voient leurs activités d'un très mauvais œil mais les chefs de la milice rétorquent qu'ils n'enfreignent pas la loi. Les miliciens font d'intenses entraînements au tir, même s'ils n'ont aucun mandat pour arrêter des clandestins, et encore moins tirer sur eux.

Un reportage de Loïc de la Mornais, Thomas Donzel et Charlotte Mattout. 

Donald Trump s’entretenant par téléphone avec le président mexicain Enrique Pena Nieto au sujet du nouvel accord commercial entre les Etats-Unis et le Mexique. Photo: AFP / Mandel Ngan

Désaccords autour de l’Aléna, ce traité de libre-échange que Trump veut renégocier

Alors que les États-Unis et le Mexique viennent de conclure un nouvel accord commercial, c’est au tour du Canada de renégocier l’Aléna avec le président américain. Retour sur les points de blocage.

D’abord quelques chiffres : les échanges commerciaux entre les États-Unis, le Mexique et le Canada représentent un peu plus de 1 000 milliards de dollars (environ 850 milliards d'euros) par an. Depuis l’entrée en vigueur de l’Aléna en 1994, les accords commerciaux entre les trois pays ont triplé ; les droits de douane ont même été totalement supprimés en 2008.

Mais selon un rapport du Congrès américain, l’accord a eu peu d’impact sur l’économie américaine : les échanges entre les trois pays auraient entraîné une augmentation de 0,5% du PIB américain. Des résultats économiques peu convaincants pour Donald Trump qui accuse les deux pays de dumping social, creusant le déficit commercial des États-Unis.

Les retombées pour l’emploi difficiles à évaluer

C’est sans doute le principal sujet de crispation chez les Américains : l’Aléna a-t-il favorisé ou non la création d’emplois aux Etats-Unis ? Officiellement, il aurait créé quarante millions d’emplois dont vingt-cinq millions aux Etats-Unis. Mais le rapport du Congrès américain fait état de 600 000 suppressions d’emplois, principalement dans le secteur secondaire, depuis son entrée en vigueur. Selon le think tank Economic Policy Institute, les pertes d’emplois du fait de délocalisations s’élèveraient même à plus de 800 000. Il est toutefois difficile d'établir que la cause soit à imputer uniquement au traité de libre-échange.

Les règles autour de l’industrie automobile, une "catastrophe" pour Trump

Le président américain considère que l’entrée en vigueur du traité, il y a plus de cinquante ans, était une catastrophe pour les salariés américains, en particulier pour ceux du secteur automobile. Soutenant des mesures économiques davantage protectionnistes, Donald Trump a multiplié les menaces à l’égard de constructeurs américains comme Ford qui avait dû, dans un premier temps, renoncer à l’ouverture d’une usine au Mexique. Mais la sortie de l’Aléna pourrait provoquer la suppression de 50 000 emplois dans l’industrie automobile. Si les détails concernant ce nouvel accord ne sont pas encore connus, celui-ci prévoirait une augmentation des pièces détachées d’origine américaine et régionale pour les véhicules assemblés au Mexique.

La clause "Sunset"

Afin de réévaluer de manière permanente le nouvel accord trilatéral commercial, les États-Unis souhaitent instaurer une mesure qui permettrait, au bout de cinq ans, de mettre un terme à l’Aléna à moins que les trois pays se mettent d’accord pour sa prolongation. Une clause jugée "insensée" par le Premier ministre canadien Justin Trudeau puisqu’elle nuirait aux investissements à long terme du Canada.

Le prise en compte de l’environnement

Le Canada veut profiter de cette renégociation du traité commercial pour y inclure certaines mesures environnementales. Pour la ministre canadienne des affaires étrangères, Chrystia Freeland, cette nouvelle version devra s'assurer "qu'aucun État-membre de l'Aléna ne puisse réduire la protection de l'environnement en vue d'attirer les investissements" et que tous "multiplient leurs efforts pour s'attaquer aux changements climatiques". Pour le moment, Washington ne s’est pas montré prêt à adopter ces deux mesures.

H.G

Le Rio Grande, un fleuve mythique à sec

Il sépare le Mexique des États-Unis : le Rio Grande, quatrième fleuve américain est menacé d'assèchement. Pour la première fois cette année, il s'est transformé en piste craquelée sur plusieurs dizaines de kilomètres dès le printemps. 

C'est une image inédite, spectaculaire : celle d'un fleuve à sec sur près de 40 kilomètres. Un lit de rivières, dans lequel les voitures avancent désormais aussi vite que sur une route de campagne. Le Rio Grande est le quatrième plus grand fleuve des États-Unis et il est en réel danger. Le rythme des sécheresses s'accélère : cette année, elle a commencé deux mois et demi avant la date habituelle. La sécheresse arrive normalement au milieu de l'été. Cette année, le sol est craquelé depuis le début du printemps.

Des chutes de neige insuffisantes

Une équipe d'ingénieurs racle les fonds des flaques d'eau qui jalonnent cette partie du Rio Grande à la recherche des poissons en train de s'asphyxier. Leur mission : sauver les espèces les plus fragiles en ne récupérant que les petits spécimens. Cela fait dix ans que Thomas Archdeacon observe le Rio Grande, un fleuve qui doucement s'assèche. Selon lui, il y a de moins en moins de neige d'année en année pour alimenter le fleuve. Le Rio Grande est en effet alimenté par l'eau qui provient des montagnes du Colorado. L'hiver dernier, il n'y a pas eu assez de chutes de neige. C'est pour cela qu'une partie est à sec. Il y avait en fait tellement peu d'eau que les hydrologues et tous ceux qui gèrent le fleuve et ses barrages ont préféré assécher cette partie pour préserver l'eau dans des endroits plus stratégiques : là où il y a des habitants et des fermes.

Reportage d'Agnès Vahramian, Fabien Fougère, Courtney Vinopal, Arielle Monange

Mexique : des migrants à bord du train de l'enfer

Nous avons embarqué à bord de la "bestia", un train de marchandises qui permet à des centaines de migrants de s'approcher de la frontière américaine dans des conditions extrêmement dangereuses.

Le train est surnommé "la bête". Au bout d'une gare de marchandises, le long des rails, des dizaines de personnes courent pour s'accrocher au wagon. Personne ne sait quand le train va redémarrer, il faut faire vite pour grimper et se passer les baluchons. Ce jour-là, une famille, trois enfants et un bébé. Dans les wagons se trouvent des rouleaux de ferraille, mais, trop de poussière, la famille renonce. Sans eux, mais avec beaucoup d'autres, le train démarre. Le train roule à pleine vitesse, tout déplacement est périlleux. Le voyage vers la frontière américaine durera environ vingt heures, la chaleur est accablante, le vent est sec et brûlant. Dans chaque village, des passagers montent en marche. Dans toute l'Amérique, le train est surnommé "la bête", bestia, en espagnol.

Une pratique tolérée au Mexique

Dans un passage que les migrants appellent "la jungle", il faut se coucher pour éviter les branches. La "bestia" a fait beaucoup de victimes, dont beaucoup d'amputés. Un homme embarque sur une jambe, il y a un an, le train l'a mutilé alors qu'il échappait à la police de l'immigration. Ce jour-là, les migrants ont eux-mêmes arrêté le train en détachant deux wagons. Certains voyagent depuis plusieurs mois depuis l'Amérique centrale. Le train traverse le Mexique du sud au nord. Tout le temps où nous serons sur la "bestia", nous n'avons vu aucun contrôle de police. Les migrants sont largement tolérés. La nuit tombe, le bruit des rails accompagne la fin du voyage. La frontière américaine est encore à quelques centaines de kilomètres.

Reportage d'Agnès Vahramian, Andreane Williams, Fabien Fougière, Arielle Monange

Etats-Unis - Mexique : la guerre des fruits rouges

Les myrtilles et les framboises sont au cœur d'une guerre commerciale entre les États-Unis et le Mexique. Des milliards de dollars sont en jeu, le gouvernement américain dénonce le dumping de ses voisins du sud. 

Un océan de plastique dans la plaine du Jalisco au Mexique : des serres à perte de vue qui abritent le trésor de cette région : l'or est bleu, comme les myrtilles, ou de couleur rouge, comme les framboises. Le Mexique exporte chaque année 1 milliard d'euros de fruits rouges aux États-Unis. Est-il en train de condamner la production américaine de myrtilles, fraises et framboises ?

"Au Mexique, on ne gagne rien"

En Floride, côté américain, c'est la colère. "Depuis que le marché est ouvert, ils n'ont pas quelques hectares de culture, mais des milliers d'hectares. Ils ont des subventions pour créer leurs fermes, on n'a pas ça aux États-Unis", explique Carl Grooms. Les fraises de Floride sont devenues trop chères. Dans les champs, ironie de la situation, les ouvriers sont des Mexicains. Plus ils ramassent de fruits et plus ils gagnent d'argent. "Ici on est payés en dollars, au Mexique, on ne gagne rien", explique l'un d'entre eux. Avec un salaire en dollars, le coût de la main-d'œuvre est donc bien plus élevé qu'au Mexique. Selon Carl Grooms, "là-bas, ils sont payés un dixième de ce qu'on donne ici". Le producteur a déjà vendu un quart de ses terrains. Au Mexique, en dix ans, les terres consacrées à la culture des fruits rouges ont été multipliées par trois.

Reportage d'Agnès Vahramian, Laurent Desbois, Arielle Monange et Andreane Williams

Mexique : Tulum, un paradis menacé


Au Mexique, Tulum est un petit paradis avec ses eaux turquoise et ses plages de sable blanc. Le site attire de plus en plus les touristes et devient victime de son succès.

À l'ouest du Mexique, sur la mer des Caraïbes, Tulum est une longue plage de rêve. Il est possible d'y contempler des temples mayas. Les lieux attirent chaque année des millions de touristes. Tulum va-t-elle devenir une station balnéaire défigurée par le béton comme Cancún ou Playa del Carmen, ces autres villes mexicaines vouées au tourisme de masse ?

Le béton s'avance sur la plage

Des hôtels en béton commencent à sortir du sol à Tulum. Sur la plage, les autorités continuent à donner des permis de construire. Mais certains établissements sont construits même sans autorisation. Les avis de fermeture ne sont pas respectés sur des restaurants de plage. Le scénario est toujours le même : les exploitants installent d'abord une simple cabane sur le sable puis s'étendent et construisent des chambres et un hôtel illégal dans un espace protégé. Les déchets liés au tourisme provoquent des décharges à ciel ouvert. Dans moins de dix ans, la population aura été multipliée par quatre selon les autorités.

Reportage d'Agnes Vahramian, Laurent Desbois, Arielle Monange et Andreane Williams

Mur entre les États-Unis et le Mexique : que peut-on acheter pour le même prix ?

Bâtir un rempart entre les deux pays afin de stopper l'immigration illégale. Cette promesse, soutenue par Donald Trump lors de sa campagne électorale, prend forme peu à peu. Huit prototypes de murs ont été présentés à San Diego le 26 octobre dernier, par les sociétés de construction sélectionnées. Le coût total de l'édification du mur, couvrant les 3 100 kilomètres de la frontière, est évalué entre 12 et 25 milliards de dollars (10 et 21 milliards d'euros) selon certaines estimations.

Voici une liste de 10 éléments que l'on pourrait acheter ou financer avec les 25 milliards de dollars (21 milliards d'euros) dédiés à la construction du mur :

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2 Skype. En 2011, le groupe Microsoft a annoncé le rachat de Skype Technologies pour la somme de 8,5 milliards de dollars (7,3 milliards d'euros).

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8 sous-marins nucléaires. Mis en service en septembre 2010, "Le Terrible" (S619) est le quatrième sous-marin nucléaire lanceur d'engins français de la classe Le Triomphant. Son coût de fabrication était de l'ordre de 2,5 milliards d'euros (2,9 milliards de dollars). 

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3 dollars à chaque être humain. Selon l'Organisation des Nations Unies, la population mondiale était estimée à 7,5 milliards individus au 1er juillet 2017. En faisant un don de 3 dollars (2,5 euros) à chaque individu sur Terre, il resterait encore de l'argent dans l'enveloppe accordée à la construction du mur.

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25 millions d'Iphone X. Pas encore présent sur le marché, le nouveau gadget d'Apple est seulement disponible en pré-commande au prix de 1000 dollars. Sa date de sortie est prévue pour le 3 novembre 2017.

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25 Instagram. En, Facebook a annoncé l'acquisition d'Instagram, l'application à l'appareil photo coloré, pour environ 1 milliard de dollars.

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1 an de subvention pour la NASA. Le budget officiel de la NASA pour l’année 2016 était de 19,5 milliards de dollars (16,8 millards d'euros). Autrement dit, une partie de l'enveloppe allouée à la construction du mur pourrait être utilisée à la conquête de l'univers.

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100 000 allers-retours dans l'espace. La compagnie Virgin Group envisage de proposer aux curieux des vols en orbite à bord de la fusée Virgin Galactic. Il faudra débourser pas moins de 250 000 dollars (215 000 euros) par ticket. 

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25 millions d'escarpins Louboutin. A 1000 dollars la paire de chaussures, 25 millions de femmes pourraient se pavaner sur leurs hauts talons, reconnaissables à leur célèbre semelle rouge.

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577 634 inscriptions à Harvard. 577 634 étudiants pourraient étudier pendant un an à l'université d'Harvard, à Cambridge. Avec ses 43 280 dollars de frais d'inscription à l'année (37 366 euros), l'établissement occupe la première marche des universités les plus onéreuses au monde.

One-kilogram gold bars are arranged for a photograph at a Tanaka Kikinzoku Kogyo K.K. store in Tokyo, Japan, on Wednesday, July 10, 2013. Gold headed for the best weekly performance since October 2011 after Federal Reserve Chairman Ben S. Bernanke called for maintaining stimulus, while assets in the largest bullion-backed exchange-traded product held steady. Photographer: Junko Kimura/Bloomberg

625 000 lingots d'or. Avec un taux de change fluctuant, fixé actuellement à 40 000 dollars (34 500 euros) par lingot d'or d'1 kilogramme, il serait possible d'acquérir 625 000 lingots d'or à la place du mur entre les États-Unis et le Mexique.

Yelen Bonhomme-Allard

[Feuilleton Trump] Des prises de décisions déjà controversées

Cela fait une semaine que Donald J. Trump est président, et contrairement à ce que l'opinion publique pensait: oui, il est réellement en train de mettre en place ses promesses de campagne.

Trump signe un nouveau décret presque toutes les heures, prenant des décisions ayant un effet immédiat sur le pays.

Un décret est ce que les Américains appellent "executive order". Il fait partie de l'article II de la Constitution Américaine donnant au président le pouvoir exécutif. Ce pourvoir est maintenant entre les mains Donald J. Trump, il peut donc prendre des décisions rapidement et sans avoir besoin d'être approuvé par le Congrès.

Par exemple, un 'executive order' peut être signé pour envoyer des soldats à la guerre puisque le président est également le commandant en chef des armées.

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Retrouvez notre récapitulatif des décisions les plus importantes que le nouveau Président-élu a prises cette semaine dans notre diverse série d'articles. Le Feuilleton Trump se trouve  directement sur le blog et Géopolis, ou vous pouvez également cliquer sur la page qui vous intéresse ici:

#1 La construction du mur entre les États-Unis et le Mexique

#2 Retour en arrière, le droit à l'avortement est en danger

#3 L'expulsion d'immigrants illégaux et la fin des villes sanctuaires.

#4 Les pipelines sont à nouveau d'actualité

#5 Réviser la réglementation des grandes industries

#6 Gèle des embauches et isolation du pays

Clémentine Boyer Duroselle