La ville de Cincinnati fait ses adieux à Otto Warmbier

Otto Warmbier a été inhumé aujourd'hui, dans sa ville natale, à Cincinnati. Des milliers de personnes sont venues lui rendre un ultime hommage. 

Famille, amis et connaissances étaient présents pour dire une dernière fois au revoir à Otto Warmbier. D'après les médias locaux, près de 2 500 personnes ont assisté à la cérémonie, organisée dans l'ancienne école du jeune homme. Des proches de la victime ont porté le cercueil vers le corbillard, puis l'étudiant américain a été inhumé dans un cimetière de Cincinnati, dans l'Ohio, dont il est originaire.

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Le corbillard, quittant l'ancienne école d'Otto W, avant de rejoindre un des cimetières de la ville. @Reuters

Condamné en mars 2016 pour le vol d'une affiche de propagande, Otto Warmbier avait été condamné à quinze ans de travaux forcés par les autorités nord-coréennes. Après un an et demi de détention, il avait été rapatrié le 13 juin aux Etats-Unis dans un état comateux, souffrant de graves lésions cérébrales. Ses parents avaient annoncé le décès du jeune homme lundi, moins d'une semaine après son retour. Les causes de son coma et de sa mort demeurent mystérieuses. La famille a refusé d'autopsier le corps.

Yelen BONHOMME-ALLARD

Quand le yoga rend chèvre aux États-Unis

Réaliser la posture du chat lors d'une séance de yoga, avec une chèvre sur le dos ? C'est possible ! La nouvelle tendance vient des États-Unis, plus précisément de l'ouest du pays. Depuis, les adeptes de méditation accourent pour s'essayer à cette dernière folie. Outre Atlantique, le "Goat Yoga", ou "Yoga chèvre" a le vent en poupe. 

Terminés les cours de méditation dans les salles de gym habituelles. Le yoga se pratique désormais dans les fermes, en plein air. Le "Goat Yoga", (comprenez "Yoga chèvre") est la dernière tendance aux États-Unis, en matière d'exercice physique. 

Tandis que les yogis exécutent avec mimétisme les différentes postures du professeur, des chèvres naines guinéennes - 50 cm au garrot à l'âge adulte - gambadent à leur guise parmi les tapis. En équilibre sur le dos des participants, ou mastiquant leur chevelure, les mammifères aident, à leur façon, à détendre l'atmosphère. Les mouvements, parfois gênés par le passage des animaux, s'effectuent au rythme des bêlements. Difficile dans ces conditions de garder son sérieux. Mais c'est certainement cette distraction que recherchent les yogis. Fous rire garantis !

Selon des études cliniques, la présence des chèvres aurait des vertus bénéfiques lors de la méditation. L'interaction avec l'animal favoriserait l'évacuation du stress, pour laisser place à un sensation d'apaisement.

Plusieurs fermes aux États-Unis proposent ce concept, mais il faudra patienter avant de pouvoir le tester. Face à l'engouement, les organisateurs ont été contraints d'orienter les participants vers des listes d'attente.

Yelen BONHOMME-ALLARD

Le reporter de guerre Stéphan Villeneuve est décédé à Mossoul

France Télévision a annoncé ce matin la mort de Stéphan Villeneuve, grand reporter de guerre, tombé à Mossoul, en Irak. Il tournait un reportage pour l'émission Envoyé Spécial, lorsqu'une mine a explosé. Blessé, le journaliste n'a pas survécu. Le drame a également coûté la vie à son collègue et "fixeur" Bakhtiyar Haddad.

Il est tombé en racontant la guerre. Stéphan Villeneuve, est décédé à Mossoul, en Irak, alors qu'il enquêtait pour l'émission Envoyé Spécial, pour la société #5 Bis Productions. Aux côtés de ses confrères, il suivait les forces spéciales irakiennes dans la bataille pour reconquérir Mossoul, détenue par le groupe Etat islamique. Lundi, France Télévisions et Reporters sans frontières avaient annoncé que trois journalistes français avaient été blessés lors de l'explosion d'une mine. Le journaliste kurde, Bakhtiyar Haddad qui les accompagné a perdu la vie sur le coup.

Lors d'un communiqué publié ce mardi, France Télévisions a annoncé la mort de Stéphan Villeneuve : "La direction et les équipes de France Télévisions s'associent à la douleur de sa compagne Sophie, de ses quatre enfants, de sa famille et de tous ses proches. Elles leur présentent leurs plus sincères condoléances".

L'explosion a également grièvement blessé la journaliste Véronique Robert et plus légèrement le reporter Samuel Forey. Ce dernier est basé au Moyen Orient depuis 2011 et couvre la bataille en Irak contre l'Etat Islamique. Les deux professionnels ont été pris en charge à l'hôpital d'une base militaire américaine.

Passionné par son métier, il est mort en l'exerçant 

Il avait 48 ans, une femme et quatre enfants. Stéphan Villeneuve était un grand reporter mais surtout, il était passionné par l'information. Tout au long de sa carrière, il a couvert de nombreux conflits à travers le monde. En 2014, BFMTV avait diffusé ce reportage du journaliste qui avait passé dix jours au Kurdistan Irakien, aux côtés des soldats peshmergas luttant contre les jihadistes.

Yelen BONHOMME-ALLARD

 

Et si le chocolat au lait provenait des vaches marron ? 16 millions d'Américains en sont persuadés

Mélangez du lait, avec du cacao et du sucre, et vous obtiendrez du chocolat au lait. La recette semble simple. Pourtant, 16,5 millions d'Américains sont convaincus que le chocolat au lait provient directement du pis des vaches... marron ! Une méconnaissance inquiétante.

Non ce n'est pas une blague, pourtant l'annonce a de quoi faire sourire. Selon une étude menée par The Innovation Center of U.S. Dairy et révélée par le Washington Post, 7% des Américains adultes croient que le chocolat au lait provient directement des vaches marron. Ce pourcentage correspond à une population de 16,5 millions d'habitants, l'équivalent de l'État de Pennsylvanie.

Ce n'est pas la première fois qu'une étude met en lumière les lacunes des Américains quant au secteur agro-alimentaire. Dans les années 1990, déjà, une enquête commandée par le Département de l'Agriculture avait révélé qu'un américain sur cinq ne savait pas que les hamburgers étaient fabriqués à partir de boeuf.

"Nous sommes conditionnés pour penser que, si nous avons besoin de nourriture, il n'y a qu'à aller au magasin", déplore auprès du Washington Post, Cecily Upton, co-fondatrice de FoodCorps, une association qui intervient dans les écoles pour parler d'agriculture. "Rien ni personne n'enseigne aux enfants la provenance des aliments". Et c'est bien dommage...

Yelen BONHOMME-ALLARD

Affaire russe : le procureur enquête sur Donald Trump pour entrave à la justice

Donald Trump a-t-il, d'une quelconque façon, entravé l'enquête de la justice dans le cadre de l'affaire russe ? Le procureur spécial Robert Mueller devra lever le voile sur l'ingérence présumée de Moscou lors de l'élection présidentielle américaine.

Cette affaire politique n'en est pas à son premier rebondissement. Donald Trump est visé par une enquête judiciaire afin de déterminer s'il a freiné ou empêché les investigations de la justice sur l'ingérence russe lors de sa campagne électorale.

Selon le Washington Post, l'enquête touchant le président des Etats-Unis aurait été ouverte quelques jours après le renvoi de l'ancien directeur du FBI James Comey, le 9 mai dernier. Lors de son audition publique, ce dernier ne s'était pas prononcé quant à l'obstruction de Donald Trump, laissant au procureur Robert Mueller de "démêler cela".

Dans ses lignes, le journal atteste que cinq hauts responsables du renseignement ont été contactés par les enquêteurs dont trois auraient accepté d'être auditionnés cette semaine. Il s'agit de Dan Coats, directeur du Renseignement, Mike Rogers, directeur de l'Agence Nationale de Sécurité (NSA) et Richard Ledgett, son ancien directeur adjoint.

Kasowitz, le porte parole de l'avocat personnel de Donald Trump a condamné l'attitude "outrageuse, inexcusable et illégale" du Washington Post à l'égard du locataire de la Maison Blanche. Ce dernier a publiquement reconnu, dans une succession de tweets, être visé par une enquête pour entrave à la justice.

Yelen BONHOMME-ALLARD

 

Détenu en Corée du Nord, un étudiant américain est rapatrié dans le coma

Condamné en 2016 par la Corée du Nord, Otto Warmbier, a été libéré et reconduit vers les Etats-Unis. L'étudiant américain âgé de 22 ans, est arrivé hier à Cincinnati dans le coma, après 17 mois passés derrière les barreaux. En janvier 2016, il avait été arrêté par les autorités nord-coréennes et condamné à quinze ans de travaux forcés pour le vol d'une affiche ornée d'un slogan politique, dans un hôtel de Pyongyang où il séjournait.

Que s'est-il passé durant sa détention pour plonger Otto Warmbier dans le coma ? Parti en Corée du Nord dans le cadre d'un séjour organisé pour le nouvel an, Otto Warmbien a été rapatrié, ce mercredi aux Etats-Unis, pour des raisons "humanitaires".

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Otto Warmbier a été rapatrié en avion avant d'être conduit à l'hôpital en ambulance. @AP Photos

Peu de temps après son arrivée en Asie, l'étudiant américain a été arrêté puis condamné par la Cour suprême nord-coréenne à quinze ans de travaux forcés. Une sanction sévère pour le simple vol d'une affiche ornée d'un slogan politique, accrochée dans un hôtel de Pyongyang. Lors de son procès éclair, moins d'une heure, la justice l'avait alors accusé "d'activités hostiles" à l'égard du pays. Présenté à la presse quelques semaines plus tard, Otto Warmbier avait reconnu, en pleurs, avoir fait "la pire erreur de (sa) vie".

Selon les autorités nord-coréennes, Otto Warmbier aurait contracté une forme de botulisme, une affection neurologique grave et s'est vu administrer un somnifère qui l'aurait plongé dans le coma. "On nous a informés qu'il est dans cet état depuis mars 2016 mais nous l'avons appris il y a une semaine seulement", confiaient les parents du jeune homme. Ces derniers affirment également que leur enfant aurait été brutalisé pendant sa détention.

Hospitalisé à Cincinnati, Fred Warmbier, a informé que l'état de santé de son fils est stable mais qu'il souffre d'une sévère lésion neurologique. "Ils sont brutaux et terroristes, s'est-il exclamé. Nous voyons les résultats de leurs actions avec Otto". 

Au cours de ces dix dernières années, au moins 17 Américains ont été détenus en Corée du Nord et trois d'entre eux se trouvent toujours derrière les barreaux.

Yelen BONHOMME-ALLARD

Fusillade près de Washington D.C : des élus républicains délibérément ciblés

Tôt dans la matinée, plusieurs représentants du Congrès ont été blessés par balle à Alexandria, situé à quelques kilomètres de Washington D.C. Un homme armé a fait irruption sur le terrain de baseball Eugene Simpson Stadium Park, où se trouvaient les élus républicains et a ouvert le feu. Steve Scalise, le chef du Parti Républicain à la Chambre des représentants, compte parmi les blessés.

Une "attaque délibérée". C'est le motif avancé par la police d'Alexandria, au vue des premiers éléments de l'enquête. Ce matin, vers 7h00 heure locale (13h00 en France) un homme armé d'un fusil s'est introduit sur le terrain de sport Eugene Simpson Stadium Park à Alexandria. Sur place, plusieurs membres de l'équipe républicaine de baseball du Congrès s'entraînaient en vue d'un match organisé, ce jeudi.

Le tireur a ouvert le feu, blessant cinq personnes. Parmi celles-ci, Steve Scalise, chef du Parti Républicain à la Chambre des représentants et député de la Louisiane, ainsi que deux gardes du corps et des collaborateurs parlementaires. Toutes les victimes ont été admises à l'hôpital. Steve Scalise, touché à la hanche, doit subir une opération chirurgicale mais son état est jugé stable. C'est un autre parlementaire présent sur place, Mo Brooks élu de l'Alabama, qui lui a porté les premiers secours. 

Lors de la fusillade, plusieurs dizaines de balles ont été tirées, tant de la part de l'assaillant que du côté des gardes du corps qui ont riposté. "Nos vies ont été sauvées grâce à la police du Capitol. Si elle n'avait pas été là, cela aurait été un massacre", rapportait le sénateur Rand Paul dont le témoignage confirme une scène d'extrême violence.

Le tireur, James T. Hodgkinson, un homme âgé de 66 ans, originaire de l'Illinois, a été maitrisé et n'est plus considéré comme "une menace", selon la police d'Alexandria. Blessé par les agents de sécurité, il a également été hospitalisé. Le président Donald Trump a annoncé aux alentours de midi que l'individu était décédé des suites de ses blessures.

Républicains vs Démocrates, qui remportera le match ?

Depuis plusieurs semaines, l'équipe de baseball républicaine du Congrès s'entraînait, au petit matin, en vue de la rencontre annuelle caritative prévue ce jeudi, à Washington D.C contre l'équipe démocrate. Cet événement sportif est une tradition depuis 1909. Malgré la tragédie, le parlementaire républicain Eric Swalwell a confirmé sur le réseau social Twitter le maintien du match.

Yelen BONHOMME-ALLARD

La ville d'Orlando, meurtrie, "célèbre" un triste anniversaire

Il y a un an, jour pour jour, avait lieu la tuerie d'Orlando. Dans la nuit du 11 au 12 juin 2016, 49 personnes ont été tuées, dans une boîte de nuit nommée le Pulse, essentiellement fréquentée par la communauté LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et trans). Lors de la fusillade, 53 habitués avaient également été blessés. Cette tragédie correspond au plus grand massacre homophobe sur le sol américain, au nom de l'Etat Islamique. 

Dessins, fleurs, bougies, drapeaux arc-en-ciel, les marques en hommage aux victimes envahissent les murs du Pulse. Un an après le massacre, l'heure est au recueillement. En mémoire aux 49 victimes, plusieurs objets, prudemment collectés et nettoyés au lendemain de la fusillade, vont être présentés au public dans le Centre d'histoire du comté d'Orange. D'autres seront également mis ligne sur le site du musée.

L'objectif de cette initiative est d'offrir un espace de recueillement pour les familles, qui vivent parfois très loin d'Orlando, mais aussi de garder en mémoire le visage des 49 personnes tombées sous les balles. "Cela fait un an, et nous voulons que les familles des victimes et les survivants puissent, à leur rythme, quand ils s'y sentent prêts, (...) comprendre que leurs proches ont énormément compté", confiait Teresa Jacobs, maire du comté d'Orange dont fait partie Orlando.

Réputé pour ses soirées, l'établissement gay le Pulse était un symbole pour la communauté LGBT.  La co-propriétaire Barbara Poma, a annoncé lors d'une conférence que le club deviendra un musée, "pour guérir ensemble", face à la haine qui ne doit pas triompher.

Suite à l'attaque, Barbara Poma a créé la fondation, OnePulse, afin de venir en aide aux victimes et à leurs proches. "Chaque donation participera à la construction du musée", a t-elle ajouté.

L'homosexualité, un sujet encore tabou 

Un an après cette tragédie, le corps d'une des victimes n'a toujours pas été réclamé par la famille. Révélé par le site The Advocate, l'article ne cite aucun nom afin de préserver l'identité de la victime. Le père de cette dernière n'aurait pas eu connaissance de l'homosexualité de son enfant, s'interrogeant même sur sa présence sur les lieux du drame cette nuit-là. Selon The Advocate, l'homme aurait refusé de se rendre à la morgue afin d'identifier le corps, n'acceptant pas l'orientation sexuelle de son enfant.

Yelen BONHOMME-ALLARD

David Pujadas, le visage de France 2, tire sa révérence devant les téléspectateurs du 20h

Clap de fin. Après plus de 16 ans aux commandes du journal télévisé de France 2, David Pujadas a quitté, ce jeudi, le plateau du 20 heures. Évincé par la direction de France Télévision, le présentateur avait annoncé son départ le 8 juin. C'est chose faite. Le JT a été marqué par plusieurs hommages, soulignants le professionnalisme du journaliste. À 20h36, David Pujadas a pris une dernière fois la parole, non sans émotion et sous les applaudissements de son équipe.

David Pujadas, le visage de France 2

Reporter et présentateur de 52 ans, David Pujadas fait ses classes sur TF1 puis LCI. Il intègre par la suite France 2, le 3 septembre 2001. Cette date marque le début de son règne sur l'information de la chaine publique, détenant ainsi le titre de longévité à ce poste. Pour les téléspectateurs, David Pujadas était devenu le visage de France 2. En parallèle, il anime des émissions politiques telles que Des paroles et des actes, et l'Emission politique.

Quelques moments marquants de sa carrière 

Une semaine après son arrivée, David Pujadas a dû assurer la couverture des attentas du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Un démarrage sur les chapeaux de roues.

Le présentateur était un habitué de la vie politique et plus particulièrement des élections présidentielles puisqu'il a animé les soirées électorales des quatre dernières campagnes présidentielles.

En juillet 2013, le journaliste recevait Bernard Tapie en tant qu'invité sur le plateau du 20 heures. Le sujet de l'interview portait sur l'affaire du Crédit Lyonnais. L'échange entre les deux hommes avait été très mouvementé et Bernard Tapie s'était montré très agressif.

En avril 2015, David Pujadas s'est rendu à Damas, capitale de la Syrie, dans le but d'interviewer le président Bachar el-Assad concernant le conflit et la guerre qui ravage son pays depuis 2011. Il est le premier journaliste français à interviewer le président syrien dans le cadre de ce conflit.

Un avenir incertain

Concernant l'avenir de David Pujadas, rien n'est encore confirmé. Plusieurs rumeurs évoquent un retour éventuel chez LCI.

Les doutes quant à la suite du 20 heures ont été levés par David Pujadas en personne. Il sera remplacé par Anne-Sophie Lapix à la rentrée de septembre. En attendant, c'est Julian Bugier qui assurera l'interim de la présentation du journal télévisé.

Yelen BONHOMME-ALLARD

Affaire FBI : la politique s'invite dans les bars de Washington D.C

À Washington D.C, trois bars de la ville s’apprêtent à diffuser l'audition de James Comey, ancien directeur du FBI. Conséquence amusante : ce nouveau chapitre politique, concernant l’ingérence russe dans l’élection de Trump, fait naître des idées de cocktails. Rendez-vous pris dès 9h30 au Shaw's Tavern, The Partisan ou au Duffy's Irish.

Le 7 juin. Depuis plusieurs semaines, l’Amérique retient son souffle en attendant cette date fatidique. Bien que les auditions aient débuté aujourd'hui, le pays attend avec impatience celle de l'ancien directeur du FBI, James Comey. Son témoignage entraînera certainement un virage dans le monde politique. Et pour l'occasion, trois établissements situés à Washington D.C, le Shaw's Tavern, Duffy's Irish et The Partisan, ont décidé de brancher leurs écrans de télévision sur cette affaire.

Plus habités aux retransmissions sportives, les clients seront accueillis aux alentours de 9h30 pour suivre ce nouveau volet politique. L’établissement irlandais, le Duffy's Irish Pub, surfe sur l'actualité en proposant une nouvelle recette : le "Covfefe Cocktail", au prix de 5 dollars. Ce dernier est un clin d’œil au tweet du président Donald Trump posté il y a quelques jours sur les réseaux sociaux. "La signification mystérieuse de ce terme, l'est tout autant que la composition de cette boisson", s'amuse le manager du bar.

De son coté, le Partisan ajoute aussi sa touche d'humour. Les sandwichs seront accompagnés par "The Last Word", comprenez Le dernier mot, ou "Drop the Bomb", Lâche la bombe.

Une bombe, James Comey en a lâché une aujourd’hui en confirmant, de façon manuscrite, au Congrès que Donald Trump lui a demandé d'abandonner l'enquête sur Michael Flynn, son ancien conseiller à la sécurité nationale mêlé à l'affaire de l'ingérence russe dans l'élection. Dans cette histoire, seule la justice américaine aura le dernier mot.

Yelen BONHOMME-ALLARD