Tous les jours de la semaine, retrouvez la revue de presse américaine :

Attentats de San Bernardino : l'ami de Syed Farook pourrait être inculpé

Enrique Marquez, ancien voisin de Syed Farook, pourrait être inculpé pour avoir acheté 2 fusils d'assaut, qui ont utilisés par Farook et sa femme Tashfeen Malik lors de l'attentat qui a fait 14 morts à San Bernardino, en Californie, au début du mois de décembre.

Marquez, 24 ans, s'est converti à l'Islam il y a plusieurs années de cela. Après l'attaque, il se serait rendu, alcoolisé, dans un centre psychiatrique, selon des sources du Washington Post.

Dès 2012, Farook et Marquez auraient abordé ensemble le projet d'une attaque, mais ce dernier aurait jeté l'éponge par crainte des autorités, selon ses propres dires.

Selon le Washington Post, "il n'est pas sûr que Marquez ait été arrêté à ce stade". Le changement de propriétaire des 2 fusils d'assaut acquis par Marquez pour le compte de Farook n'a pas été signalé aux autorités. Marquez pourrait donc être traduit en justice pour violation des lois sur le port d'armes. 

S'il est prouvé qu'il a participé à la planification de l'attaque de San Bernardino, il risque une inculpation pour des chefs d'accusations liés au terrorisme.

Washington Post : On s'attend à des inculpations liées aux armes à feu à l'encontre de l'ami du tireur de San Bernardino (anglais)

Obama poursuit sa campagne de communication pour afficher son action antiterroriste

"Vous êtes les prochains sur la liste", a tonné le président Obama à l'encontre des leaders de Daech depuis le Pentagone. Obama a plaidé pour des frappes chirurgicales et a rappelé, dans des termes plus agressifs qu'à l'accoutumée, sa stratégie contre l'organisation terroriste : l'intensification des frappes aériennes, tout en refusant d'envoyer de larges contingents sur le terrain. 

Après les attaques de San Bernardino, le président Obama a été accusé d'avoir sous-estimé la menace terroriste sur le territoire américain. Quelques jours avant la tuerie, pour Thanksgiving, il avait enjoint les Américains à passer les fêtes l'esprit tranquille.

...et apparaît dans une émission de télé réalité façon "Into The Wild"

Ce soir à 22h (heure de la côté est), Obama fait son apparition dans l'émission de télé réalité "Running Wild With Bear Grylls". On le verra randonner autour d'un large glacier en Alaska et observer les effets du réchauffement climatique. A regarder sur la chaîne NBC.

NYT : Obama se déchaîne dans la nature de l'Alaska et boit du thé de chaton pour une émission télévisée (anglais)

Vladimir Poutine exprime son admiration pour Donald Trump

"Brillant", "talentueux", le président russe n'a pas de mot assez fort pour vanter les qualités de Donald Trump, le candidat républicain en tête des sondages depuis plusieurs mois, qui défraie régulièrement la chronique avec ses déclarations choc (dernièrement, il a proposé d'empêcher les musulmans d'entrer sur le territoire américain).

"Ce n'est pas à nous d'évaluer ses qualités, cela appartient aux électeurs américains, mais il est le leader absolu de la course à la présidentielle", a affirmé Vladimir Poutine à l'agence publique russe Interfax. Il a également vanté l'opinion du milliardaire républicain sur les relations franco-russes : "il dit qu'il veut porter les relations avec la Russie à un niveau supérieur, plus complet, plus profond ; comment ne pas s'en réjoui ? Bien sûr que nous l'apprécions".

Donald Trump a, par le passé, lui aussi manifesté sa sympathie pour Vladimir Poutine, rappelle Quartz. "Je pense que je m'entendrais bien avec lui. Il n'aime pas du tout Obama. Il ne respecte pas du tout Obama. Et je suis sûr qu'Obama ne l'aime pas beaucoup", a-t-il déclaré à CBS. "Et je suis pour qu'il attaque l'Etat islamique. S'il veut exploser l'Etat islamique, et c'est ce qu'il a commencé à faire, s'il veut bombarder l'Etat islamique, laissons-le faire... Laissons-le les bombarder. Je pense qu'on collaborerait beaucoup plus qu'à présent."

Quartz : Vladimir Poutine recouvre de compliments le "brillant et talentueux" Donald Trump (anglais)

Christine Lagarde, la présidente du FMI, renvoyée devant la justice française pour son rôle dans l'arbitrage Tapie

C'est une surprise : la directrice du Fonds Monétaire International (FMI) Christine Lagarde, ex-ministre française de l'économie, est renvoyée devant la formation de jugement de la Cour de Justice de la République pour détournement de fonds publics. En cause: son rôle dans l’arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais, selon Itélé.

"C’est elle qui, en 2007 alors qu’elle était ministre de l’Economie, a fait le choix d’un arbitrage privé pour régler ce litige" rappelle le site de la chaîne. La CJR est la juridiction à même de juger un ministre. Elle est poursuivie pour "négligence d'une personne dépositaire de l'autorité publique". "La patronne du FMI a 5 jours pour faire appel de cette décision," précise Jean-Michel Decugis sur Itélé.

Itélé : La Cour de justice de la République ordonne un procès pour Christine Lagarde

La famille de James Foley, décapité par l'Etat islamique, indignée par les tweets de Marine Le Pen