La revue de presse américaine du jour en 5 minutes, pour 5 infos :
- Des forces spéciales américaines ont été déployées à Bamako, capitale du Mali, où environ 170 personnes, dont des étrangers, ont été prises en otage aujourd'hui dans un hôtel de la chaîne Radisson. Selon une source militaire malienne, les assaillants ont été tués et les otages ont été mis en sécurité. Six ressortissants américains ont été recueillis par des militaires. On compte au moins 3 morts, dont un belge. Un casque bleu de l'ONU parle lui de 27 morts. Un groupe djihadiste africain affilié à Al Qaïda, Al-Mourabitoun, a revendiqué l'attaque sur Twitter. L'attaque survient une semaine exactement après les attentats de Paris. L'armée française était intervenue au Mali en janvier 2013 pour stopper la progression d'islamistes armés dans le sud du pays.
Suivez le live de Reuters (anglais)
- Jonathan Pollard, cet ex-analyste du renseignement américain accusé d'être un espion à la solde d'Israël, est désormais en liberté conditionnelle, après 30 ans de prison. Il a demandé à quitter le territoire américain pour vivre en Israël, une grâce que ne devrait pas lui accorder l'administration Obama. Pollard restera donc à New York.
Le cas de Pollard est un point épineux des relations israélo-américaines. Certains accusent le président américain d'avoir accordé la liberté conditionnelle au prisonnier pour apaiser les Israéliens, après la signature de l'accord sur le nucléaire iranien. La Maison blanche a démenti.
A lire dans le NYT (anglais)
- Barack Obama fait appel à la Cour Suprême pour légaliser la situation de millions d'immigrés sans-papiers. L'administration Obama a fait appel aux juges pour qu'ils cassent les décisions des tribunaux inférieurs, qui se sont prononcés contre le projet. Si la Cour Suprême n'entend pas la requête d'Obama, il est peut probable que celui-ci puisse mettre en oeuvre sa réforme de l'immigration avant la fin de son mandat, en janvier 2017. Le président rencontre l'opposition des Républicains et donc du Congrès, qui a refusé d'adopter la réforme il y a un an, sur le sujet. L'objectif est d'accorder des permis de travail aux migrants qui vivent aux Etats-Unis depuis au moins 5 ans et qui n'ont pas de casier judiciaire.
Plus d'infos dans le Washington Post (anglais)
- Malgré les déclarations enflammées du candidat républicain Donald Trump sur la construction d'un mur entre le Mexique et les Etats-Unis, les Mexicains sont plus nombreux à quitter les Etats-Unis qu'à y entrer. Selon le Pew Research Center, c'est donc une page qui se tourne dans l'histoire de l'immigration américaine. La vague d'immigration mexicaine vers le Etats-Unis avait débuté en 1965. Le Mexique est toujours la nationalité la plus représentée parmi les migrants sans-papiers, mais le nombre d'entrées illégales est tombé à 230 000 l'année dernière, le niveau le plus bas depuis 1971.
A lire dans le NYT (anglais)
- Les tensions raciales ne s'apaisent pas dans les universités américaines. Les étudiants de la prestigieuse université de Princeton ont organisé un sitting de 32 heures pour réclamer le retrait du nom de Woodrow Wilson (président américain pendant la Première guerre mondiale) des bâtiments du campus. Le président Wilson soutenait la ségrégation raciale. L'administration de Princeton a déclarer qu'elle étudierait la demande des étudiants.
A lire sur le site de Reuters (anglais)
A Harvard, des portraits d'universitaires noirs ont été recouverts de ruban adhésif. La faculté a condamné les faits. On ne sait pas qui est à l'origine du vandalisme.
Vu dans le NYT (anglais)
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A.N.