Aux Etats-Unis aussi, les attentats de Paris font la une des journaux. La revue de presse américaine du 16 novembre :
- La ville de Washington menacée par une vidéo islamiste : Une vidéo menace la ville de Washington d'attaques de l'envergure de celles qui ont touché Paris. La vidéo a été diffusée aujourd'hui, sur un réseau social utilisé par des islamistes. Elle serait le fait d'un groupe basé au nord de l'Irak, baptisé Wilayat Kirkuk. La vidéo débute par les images des attentats de Paris et de François Hollande. Son authenticité n'a cependant pas été vérifiée.
A suivre sur le Washington Post (anglais)
- Frappes françaises sur le fief de l'Etat islamique en Syrie : l'armée américaine se joint à l'offensive française en Syrie. Celle-ci fait suite aux attentats de Paris, qui ont fait au moins 129 morts et 350 blessés vendredi. Ce lundi, des centaines de camions, utilisés par le groupe islamiste pour transporter du pétrole, ont subi pour la première fois les attaques des Etats-Unis. L'attaque, planifiée avant les attentats de Paris, a eu lieu dans l'est de la Syrie. Elle fait partie d'une vaste opération visant à empêcher le groupe terroriste de générer des revenus grâce au pétrole.
A lire dans le New York Times (anglais)
- Les attentats de Paris bousculent le débat politique américain. L'attaque a monopolisé l'attention pendant le débat entre candidats démocrates, diffusé ce samedi. Hillary Clinton, ex-secrétaire d'Etat (ministre des affaires étrangères) a fait profit de son expérience pour dominer la joute, qui l'opposait au socialiste Bernie Sanders et Martin O'Malley. Sanders a notamment reproché à la candidate son vote en faveur de l'invasion de l'Iraq en 2002, une opération selon lui à l'origine de la crise au Moyen-Orient et de la fondation de l'Etat Islamique. Du côté des Démocrates, le débat s'était jusqu'à présent largement concentré sur la question des inégalités économiques et raciales. Hillary Clinton s'est malgré tout retrouvée sous le feu des critiques pour ses avec le secteur de la finance ce samedi.
L'analyse du New York Times (anglais)
- Les candidats républicains utilisent déjà les attentats de Paris pour demander une réduction du nombre de réfugiés syriens accueillis en territoire américain, invoquant une menace sur la sécurité nationale du pays."Nous ne pouvons pas vérifier leurs antécédents", a déclaré Marco Rubio sur ABC News, "vous ne pouvez pas passer un coup de fil et appeler la Syrie". L'administration Obama a néanmoins indiqué qu'elle remplirait son engagement et accueillerait 10 000 réfugiés syriens l'an prochain.
Le papier du NYT (anglais)
- Pour la première fois vendredi, Facebook a activé les "safety checks" en réponse aux attentats de Paris, pour permettre aux utilisateurs du réseau social de signaler qu'ils sont sains et saufs. Jusque là, la fonctionnalité était réservée aux catastrophes naturelles. Le géant américain a été critiqué pour n'avoir pas activé la fonctionnalité après les attentats de Beyrouth, survenus la veille des attaques de Paris. 43 civils ont perdu la vie dans la capitale du Liban, dans un double attentat-suicide attribué à l'Etat islamique, ce jeudi.
Business Insider en parle (anglais)
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A.N.