Le film "La Confession" raconte l'histoire d'amour impossible entre un prêtre et une résistante. Un sujet qui pose indirectement la question du célibat des hommes d'Église, mais aussi celle de l'engagement. Le film a été projeté à Rome devant des séminaristes et des prêtres. En fin de séance, ils donnent leur point de vue sur le sujet.
C'est l'histoire du face à face entre Léon Morin, un jeune prêtre et une femme mariée, communiste et athée. Sous l'Occupation, alors que tout les oppose, les deux personnages vont petit à petit douter de leurs certitudes.
Réalisé par Nicolas Boukhrief, le film ne raconte pas seulement une histoire d'amour, mais aussi le quotidien des représentants de l'Église.
"La question de l'engagement fait partie de mon quotidien", déclare Louis Chasseriau, séminariste à Rome à l'issue de la projection.
"Je ne me dis pas que je suis à l'abri de tomber amoureux ou d'avoir des sentiments"
Dans le film, Léon Morin (interprété par Romain Duris), ne doute pas de son engagement. Pourtant, il reste un homme.
Quelle réaction face à la tentation, au sentiment amoureux ? Les jeunes prêtres du séminaire de Rome se posent forcément la question.
"Il ne faut pas être présomptueux et surtout, je ne me dis pas que je suis à l'abri de tomber amoureux ou d'avoir des sentiments", affirme Jean-Vivien Paquier, prêtre depuis un an.
Dans "La Confession", le père Morin reste fidèle à son choix et à son voeu de célibat. Il y a quelques jours, un prêtre de Lyon avait quitté son église pour se marier, preuve que ce sujet reste aujourd'hui toujours autant d'actualité.