Jour-J pour les taxis face à Uber. Les stages en plein boom. Les centurions du Colisée mis à l'amende. Les enfants des parrains de la mafia retirés de leur famille.
- Colère des taxis, grandes villes paralysées
Comme un air de déjà vu, après Paris, Madrid ou encore Rio, c’est au tour de l’Italie d’ouvrir le dossier Uber. L’arrivée du géant américain sur le territoire a déclenché la colère des chauffeurs de taxi.
Particulièrement en ce début d’année où les restrictions envers les services de voitures avec chauffeurs ont été levées.
En clair, les VTC sont libres de rouler sans risque de sanction, ce que les chauffeurs n’acceptent pas. Depuis 6 jours, ces derniers ont bloqué la plupart des grandes villes de la péninsule : Rome, Naples, Florence, Gènes. Ce mercredi sera décisif avec la discussion dans la chambre des députés d’un nouveau statut pour les VTC. Pour l’occasion, les chauffeurs de taxis de toute l’Italie se sont donnés rendez-vous dans la capitale, devant le palais Palais Montecitorio.
- Les "Centurions" du Colisée condamnés à 800 euros d'amende
Ils faisaient presque partie du décor. Les "centurions", ces hommes déguisés demandant de l'argent en échange d'une photo devant le Colisée, ont été interdits en décembre dernier. Et la ville de Rome veille au grain : ce week-end, deux hommes en costume ont écopé de 800 euros d'amende pour avoir continué leur business.
Leurs déguisements ont été confisqués. Ces derniers mois, les activités des centurions ont été dénoncées par plusieurs groupes de touristes qui s’étaient vus extorquer de l'argent.
- Des enfants de parrains mafieux retirés de leur famille
Pour lutter contre les parrains de la mafia, la justice napolitaine ordonne de plus en plus la mise sous tutelle des enfants.
" Ces jeunes baignent dans une ambiance où le crime est la normalité, a déclaré le procureur général de Naples Giovanni Colangelo. Ils participent aux activités de la mafia dès leur plus jeune âge et ça, on ne peut plus le tolérer. »
Les enfants écartés de leurs familles sont placés dans des endroits secrets, loin du crime organisé. Plusieurs enquêtes policières révèlent l'implication directe de mineurs dans les activités mafieuses de leur famille. Dès 8 ou 9 ans, ils sont mis à contribution pour emballer, voir livrer la drogue vendue par les parrains locaux.