Le pape s’attaque à la théorie du genre dans les manuels scolaires français, et Matteo Renzi s’attaque à la maire de Rome, Virginia Raggi.
Le pape s’attaque à la théorie du genre dans les manuels scolaires français
Théorie du genre : le pape accuse les manuels scolaires
Dimanche 2 octobre, dans l’avion qui le ramenait à Rome après trois jours dans le Caucase, le pape François s’est attaqué à la théorie du genre. En effet, il a accusé les manuels scolaires français de propager un endoctrinement de cette théorie, tout en rappelant qu’il était nécessaire d’accueillir les personnes homosexuelles et transsexuelles avec miséricorde. Devant les journalistes, il a raconté une anecdote pour appuyer ses propos. « Un père catholique français me racontait qu’il avait demandé à son fils de 10 ans ce qu’il voulait faire plus tard. Ce dernier lui a répondu : « être une fille ». Le père s’est rendu compte que, dans les livres scolaires était enseignée la théorie du genre. Avoir des tendances homosexuelles et changer de sexe est une chose. L’enseigner dans les écoles pour changer les mentalités en est une autre ». Le pape François a estimé que cela était une “colonisation idéologique”. Selon lui, la théorie du genre est l’un des aspects d’une « guerre mondiale pour détruire le mariage ».
Renzi s’attaque à la maire de Rome
Matteo Renzi abandonne la diplomatie et attaque durement la maire de Rome, Virginia Raggi (La Repubblica). En effet, le président du Conseil a critiqué, hier, devant les jeunes en formation du Parti démocrate, la gestion de la capitale, qu’il estime “grotesque” en donnant plusieurs exemples. D’abord, le fait que la maire ait donné la gestion des déchets à une femme « totalement liée à Mafia Capitale ». Virginia Raggi, qui interagit souvent sur Facebook, a répondu sur le réseau social : « Des affaires avec Mafia capitale ? Nous ne sommes pas le Parti démocratique (parti de Matteo Renzi). Ce système, c’est eux qui l’ont créé. Nous, on le combat ». Matteo Renzi a également critiqué la nomination de l’adjoint aux entreprises Massimo Colomban, « un indépendantiste vénitien, un choix merveilleux ! ». Pour se défendre, la maire de Rome a ajouté : « on attend toujours de savoir ce qu’ils ont fait des fonds des dîners électoraux donnés par Buzzi ». Elle se réfère à des dîners électoraux du Parti démocrate qui avaient été payés par Salvatore Buzzi, un criminel italien, en 2014. Selon elle, Renzi a l’habitude de détourner l’attention sur autre chose lorsqu’il est en difficulté. «Peut-être est-il nerveux car la date du référendum approche…».