Samedi 24 septembre, le Pape François a reçu les familles des victimes ainsi que les blessés de l’attentat de Nice du 14 juillet pour une audience privée.
Un message de paix, de dialogue interreligieux
Le pape François a en effet tenu à inviter chaque personne touchée par l’attentat, quelle que soit sa religion : parmi les 86 victimes, un tiers était de confession musulmane. Une cérémonie courte, avec un message de fraternité. Le chef de l’Eglise catholique a d'abord fait part de sa compassion, de ses pensées, de ses prières pour toutes les victimes, les familles des victimes et toutes les personnes qui n'ont pas pu venir à Rome, car elles étaient encore trop faibles psychologiquement ou physiquement. Puis, il a rappelé qu’on ne « pourra répondre à cette attaque démoniaque qu’à travers les oeuvres de Dieu que sont l’amour, le pardon et le respect du prochain, surtout s’il a une autre religion ». Après l'audience, il a tenu à saluer une par une les personnes présentes.
Une quête de réconfort
Tous, proches des victimes et blessés, sont arrivés en avion de Nice samedi matin, en quête de réconfort. Deux mois après le drame, la douleur est encore très vive. Le pape, longuement applaudi à la fin de son audience, a semble-t-il trouvé les mots face à toutes ces familles endeuillées : « C’était émouvant et profond », témoigne une femme, les larmes aux yeux. C'est ce message d'apaisement que les familles attendaient quand elles sont arrivées à Rome.
Après l’audience, les mots qui sont le plus revenus sont l’apaisement, les mots réconfort et espoir : pour beaucoup de familles, une étape a été franchie dans ce travail de reconstruction personnelle et de deuil. Le soir même, les familles sont reparties vers Nice, avec les paroles d'un pape qui n'aura cessé de prôner l'amour et le respect du prochain.