Un an après le séisme, la reconstruction des bâtiments détruits par les secousses se fait toujours attendre, jusqu'au centre-ville historique de Katmandou, le Durbar Square. La population népalaise vit entourée de ces débris cauchemardesques.
A Durbar Square, la place symbolique de la capitale népalaise, Katmandou, temples et monuments historiques portent encore les stigmates du tremblement de terre.
Au Népal, un an après le séisme du 25 avril 2015, les reconstructions ont été retardées par des procédures administratives lentes et par un changement de la Constitution. Du fait de cette structure politique naissante et de la corruption, quatre milliards d'euros de promesses de dons sont toujours bloqués par l'Etat népalais. Le gouvernement a également pris du temps pour mettre en place des normes antisismiques - condition nécessaire pour bénéficier d'aides financières à la reconstruction.
Aujourd'hui, en plus des traumatismes psychologiques laissés par la catastrophe, les Népalais doivent vivre au milieu des débris. Selon la Croix-Rouge, quatre millions de personnes habitent dans des abris provisoires.
Le tremblement de terre du 25 avril 2015 avait fait près de 9.000 morts, plus de 20.000 blessées, et a détruit 600.000 maisons. Le premier séisme, de magnitude 7,8 sur l'échelle de Richter, avait été suivi de plusieurs répliques. Il s'agissait de la plus puissante secousse au Népal depuis le tremblement de terre de 1934, qui avait fait 17.000 morts.
Caroline Chauvet (St.)