Apparu il y a plus de 4.000 ans, le sari reste très populaire en Inde et en Asie du Sud. 

Quatre à huit mètres de tissus colorés, drapés autour du corps : porter un sari, est tout un art ... qui s'apprend !

Lors du festival du sari à New Delhi, Indiens comme étrangers se sont pris au jeu en essayant plusieurs types de saris.

Drapé, tissus et couleurs de ce vêtement traditionnel varient en fonction des régions, mais aussi du statut social, ou de l'événement.

Le Banarasi (photo), ce sari du nord de l'Inde, est porté lors des cérémonies de mariage.

Le sari Kanjeevaram (photo), fait avec de la soie, provient du sud de l'Inde, mais est également très populaire à l'étranger. 

Si les plus beaux saris sont réservés aux occasions exceptionnelles comme le mariage, le sari est aussi un vêtement de tous les jours. Les plus basiques coûtent autour de 5 euros, mais un sari un peu plus élégant se vend 30 euros, dans un pays où le revenu moyen par mois tourne autour de 130 euros.

Lors d'un mariage, il faudra compter au moins 300 euros pour un sari, auquel s'ajoute souvent une parure en or.

Plus qu'un vêtement, le sari est une démonstration visible de sa richesse et de sa classe sociale.

Enfin, bien qu'apparu il y a plus de 4.000 ans, cet habit traditionnel s'adapte facilement à l'air du temps.

Caroline Chauvet (St.)