« L’affaire Boël » qui embarrasse la famille royale depuis une vingtaine d’années, touche à sa fin. Par le biais d’un communiqué de presse, l’ex-Roi des Belges, Albert II, reconnaît Delphine Boël, comme sa fille biologique.
C’est par un simple communiqué de presse que l’avocat de l’ancien monarque l’a annoncé : "les conclusions scientifiques indiquent qu’Il est le père biologique de Madame Delphine Boël." Du bout des lèvres, l’ex-roi Albert II reconnaît finalement que Delphine Boël est bien sa fille biologique. Il s’empresse cependant d’ajouter que « depuis la naissance de Madame Delphine Boël, Il n’a été mêlé à aucune décision familiale, sociale ou éducative quelconque relative à Madame Delphine Boël et qu’il a toujours respecté le lien qui existait entre Madame Delphine Boël et son père légal. ».
Cette saga royale remonte à 1966, alors que le Roi entretient une liaison avec la baronne Sybille de Sélys Longchamps. De cette relation hors mariage, qui a failli mener à un divorce avec la Reine Paola, est née une enfant : Delphine Boël, du nom de son père légal, Jacques Boël, époux de la Baronne. Ce n’est qu’à l’âge 17 ans que Delphine apprend l’identité de son père biologique. Depuis, elle tente en vain de se faire reconnaître par le roi Albert II.
À la recherche de reconnaissance, la jeune femme entame une procédure judiciaire en 2013 : d’abord une contestation de paternité à l’encontre de Jacques Boël, puis une reconnaissance de filiation la part d’Albert II. Ce n’est qu’après sept ans de procédure, et un test ADN exigé par la justice, que le verdict tombe : Albert II est bien le père biologique de Delphine Boël. Il est contraint et forcé de reconnaître cette paternité, qu’il niait depuis toujours.