C’est le produit star des tables du réveillon. Près de 75% des Français consomment du foie gras pendant les fêtes. Le marché représente 100 000 emplois directs ou indirects, et pas moins de 25 000 tonnes produites dans l’hexagone.
Des marques françaises qui trônent sur les rayons des supermarchés. Mais à coté des produits du terroir, des foies gras hongrois et bulgares sont apparus depuis plusieurs années. La Bulgarie est devenue le deuxième pays producteur de foie gras de canard au monde, qu’elle exporte en France, en Belgique, en Espagne et jusqu’au Japon, à des prix moitié moins chers que l’équivalent français. Déjà affaiblis par la grippe aviaire, les éleveurs du sud-ouest de la France dénoncent cette concurrence déloyale et ont organisé des opérations coup de poing avant les fêtes. Il reprochent notamment le manque de transparence. Il est vrai que la mention « fabriqué en Bulgarie » n’est pas explicite. Seules les deux lettres « BG » indiquées à l’arrière de l’emballage permettent d’identifier la provenance, et mieux vaut avoir de bons yeux.