Dans une lettre commune adressée à Bruxelles, l'Italie, l'Allemagne et la France réclament de nouvelles mesures pour mieux protéger les entreprises face aux rachats chinois. Les trois pays demandent une plus grande ouverture des marchés des pays non-européens qui investissent en Europe à la Commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström.
Les responsables des pays européens dénoncent régulièrement le manque d'ouverture en la matière de la Chine, dont les investissements en Europe ont fortement crû ces dernières années. Les ministres s'inquiètent d'"un possible bradage de l'expertise européenne" et déplorent "l'absence d'instruments efficaces" pour y remédier. La Commission Européenne a répondu qu'elle "partage entièrement les inquiétudes exprimées à propos de l'accès limité que les entreprises de l'UE ont aux marchés publics des pays tiers, surtout comparé à l'ouverture des marchés publics de l'Union européenne."