Du popcorn industriel à passer au micro-ondes. Sur l'échelle de la malbouffe, on peut difficilement faire mieux. Surtout quand on découvre que le goût de beurre à l'intérieur est reproduit par un additif, nommé diacétyle. Wayne Watson, 59 ans, l'ignorait. Il s'est enfilé deux sachets de popcorn à micro-ondes chaque jour pendant dix ans. Et l'a payé en contractant en 2007 une "bronchiolite oblitérante", nom barbare pour une maladie pulmonaire chronique.
Cet Américain natif de Denver (Colorado) a obtenu réparation mardi 19 septembre. Selon ABC News, il gagné 7,2 millions de dollars de dommages pour avoir inhalé du diacétyle sans savoir que ce qu'il risquait. Le fabricant du popcorn incriminé et la chaîne de supermarchés qui le vendait ont été condamnés pour avoir omis de mentionner le caractère dangereux de ce composant chimique. Selon l'avocat du plaignant, d'autres affaires du même type sont en cours d'instruction dans l'Iowa et à New York.
En plus de rendre malade des poumons, le diacétyle pourrait favoriser la maladie d'Alzheimer, selon une étude publiée dans la revue scientifique Chemical Research in Toxicology, publiée en juin 2012. Un additif de plus à traquer sur les étiquettes...