Oba, le pacha des otaries

L'otarie à crinière de Patagonie © F-G Grandin / MNHN

Oba l’otarie à crinière de Patagonie (Otaria flavescens) n’est pas appelé « lion de mer » pour rien !  Mâle imposant et dominant, il règne en maître sur son harem auprès duquel il se montre particulièrement possessif. Oba fait partie des animaux parrainables de la biozone Patagonie.

Avec ses 300 kg, Oba est un mâle otarie à crinière (Otaria flavescens) relativement imposant. Né en 2000 au parc Marineland à Antibes (06), il a, depuis quelques temps, pris là-bas la place de son père en tant que mâle reproducteur. Les otaries fonctionnent en effet en harem, où un mâle évolue entouré de plusieurs femelles. Au Parc zoologique de Paris, Oba rencontrera donc deux femelles venant du zoo de Valence en Espagne. Ce mode de vie lui confère la particularité d’être donc très possessif avec sa ou ses femelle(s) qu’il garde jalousement sur un territoire restreint. En milieu naturel, les mâles otaries peuvent être très agressifs entre eux pour ces raisons. En captivité, cet animal territorial peut également se montrer possessif à l’égard de ses soigneurs. Depuis son plus jeune âge, Oba a donc été entrainé à laisser ses soigneurs partir sans broncher.

Du Pérou au Cap Horn, un mammifère marin paré contre le froid 

Les otaries ou lions de mer sont des mammifères piscivores de la famille des Otariidés vivant sur les côtes rocheuses d’Amérique du Sud, du Pérou jusqu'au Cap Horn en remontant sur la côte orientale jusqu'au sud du Brésil. Bien qu’ils ne respirent pas sous l’eau, ils sont complètement adaptés à la vie sous-marine. Leurs yeux sont adaptés à une vision sous-marine, de même que leur métabolisme (circulation et respiration) : les pattes antérieures et postérieures ont les phalanges couvertes de peaux pour la locomotion aquatique.

Le mâle est pourvu d'une crinière imposante et d’un pelage brun-sombre. Il est généralement trois fois plus gros que les femelles qui sont d’une couleur plus claire.

L’otarie possède une protection naturelle qui l’isole du froid, qu’elle plonge dans les profondeurs océaniques ou qu’elle se prélasse sur les côtes battues par les vents glaciaux de Patagonie. Une couche de graisse sous sa peau sert d’isolant tandis que son épaisse fourrure, doublée d’un sous-poil imperméable grâce à des sécrétions huileuses, garde sa peau bien au sec, et ce, même dans l’eau.

 

Si vous souhaitez parrainer Oba, c'est ICI, et pour plus d'informations : http://parczoologiquedeparis.fr