A poil ! Magic Mike XXL, suite du film réalisé par Steven Soderbergh en 2012, n'a pas peur de se mettre à nu. Ce long-métrage, écrit et interprété par Channing Tatum, qui sort en salles mercredi 8 juillet, raconte les aventures d'une bande de potes stripteaseurs prêts à tout pour satisfaire les femmes. Au programme : des séances d'effeuillages sexy et sportives. L'occasion pour Pop Up' de revenir sur cinq strip-teases qui ont mis le cinéma à poil.
Le plus vu par des femmes : "Magic Mike XXL"
Si la suite du film réalisé par Steven Soderbergh a déçu au box-office américain avec 11,6 millions de dollars de recettes pour son premier week-end d'exploitation, il s'est tout de même distingué par un chiffre record.
Le public qui s'est rendu au cinéma pour admirer les abdos de Channing Tatum était, en effet, composé à 96% de femmes selon Variety et The Hollywood Reporter. Soit une proportion supérieure à 50 Nuances de Grey et au premier Magic Mike, sorti en 2012, qui affichait lui un écart de genre entre spectateurs de 73%.
Mais au-delà de ces chiffres, la volonté de présenter les hommes comme des objets sexuels destinés à satisfaire les femmes et les rôles importants tenus par ces dernières dans le film ont poussé certains journalistes à se demander si Magic Mike XXL n'était tout simplement pas un film féministe. On vous laisse vous faire votre avis en regardant le film et en lisant cet entretien (en anglais), paru dans The Atlantic.
Le plus mythique : "Neuf semaines et demi"
C'est certainement LE film qui est le plus souvent associé au strip-tease. Sortie en 1986, Neuf semaines et demi décrypte la relation torride, et marquée par la domination, qui se noue entre Elizabeth McGraw, incarnée par la sublime Kim Basinger, et John Gray, interprété par Mickey Rourke, qui n'avait pas encore eu recours à la chirurgie esthétique.
Filmé par Adrian Lyne, ce film livre quelques séquences hot, mais c'est surtout la scène où Kim Basinger décide de livrer un strip-tease à Mickey Rourke qui a marqué les esprits, notamment grâce à la musique de Joe Coker, You can leave your hat on, devenu depuis un classique, voire un poncif, pour tout effeuillage.
Le plus drôle : "La Folie des grandeurs"
Si ce film, sorti en 1971, est connu pour être un des meilleurs De Funès, il se distingue aussi grâce à une scène mémorable de strip-tease où la grande Alice Sparitch dévoile ses charmes à un Yves Montand médusé. Lors de cette séance d'effeuillage burlesque, l'actrice française, connu pour ses rôles de femmes austères et distantes, se lâche complètement et dévoile une série de guêpières colorées. Magique.
Le plus social : "The Full Monty"
Quoi de mieux pour dépeindre la souffrance des hommes que de les mettre à nu. C'est ce qu'a dû se dire Peter Cattaneo quand il a décidé de réaliser The Full Monty. Cette comédie sociale britannique, sortie en 1997, décrit le quotidien d'une bande de potes menée par Robert Carlyle qui doivent faire face aux ravages du chômage en Angleterre dans les années 1980.
Pour sortir de la galère, ils décident de monter un spectacle de chippendales, sans en avoir vraiment le physique ni le sens du rythme. De quoi livrer quelques scènes hilarantes, mais aussi touchantes, le tout sur le rythme du tube de Donna Summer, Hot Stuff.
Le plus déterminant dans une carrière : "Closer"
"Tout le monde pensait que j'étais mauvaise actrice. Je jouais dans le plus gros succès au box office de la décennie, et aucune réalisateur ne voulait travailler plus avec moi." Quand Natalie Portman évoque sa participation aux épisodes I, II et III de Star Wars, elle ne le fait pas avec plaisir. Dans une interview accordée au New Yorker en décembre 2014, l'actrice américaine confiait avoir eu peur pendant un moment de se retrouver coincer dans des rôles qui ne lui convenaient pas.
Mais heureusement pour elle, et pour nous, le réalisateur Mike Nichols a décidé de casser cette image de petite fille sage en lui proposant le rôle d'une stripteaseuse londonienne amoureuse, dans Closer, entre adultes consentants. Un rôle décisif pour sa carrière. Elle révéla même que ce réalisateur l'a ensuite recommandée à Anthony Minghella pour Cold Mountain. De quoi relancer sa carrière et lui faire décrocher un Oscar de la meilleure actrice en 2011 pour Black Swan.