Le Cercle des médiateurs de presse s'inquiète de la volonté du CSA de s'ériger en juge de la déontologie journalistique, outrepassant ainsi ses prérogatives.Dans l’avis qu’il vient de publier *, celui-ci justifie ses mises en garde et mises en demeure par un souci de sauvegarde de l'ordre public et de la maitrise de l'antenne.Ces deux notions peuvent gravement entraver les libertés de la presse.On ne peut que s'interroger également sur la volonté exprimée par Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, qui pense que « le CSA est dans son rôle, il doit réguler l'audiovisuel» et qui estime nécessaire de « donner un cadre plus clair aux journalistes », faisant penser à un retour à des méthodes que l'on souhaitait révolues et d’un autre temps.
Paris, le 17 février 2015