Cadeau de Noël = un paquet de maladies

Rhino-pharyngite-laryngite-gastro-entérite-bronchite. J'imagine le nombre de parents qui vont résumer leurs congés en égrainant la litanie de maladies que leurs enfants ont traversées pendant les vacances. Vous savez Noël, ce moment qu'on attend un mois à l'avance en déprimant quand l'ensoleillement se résume au quart d'heure où vous étiez aux toilettes. Cette occasion de partager des moments en famille. Si c'est vraiment l'objectif, quel est le con qui a créé des festivités pile au moment du pic épidémique de la plupart des virus ? Au premier jour des vacances chez mon père, ma fille a gerbé dans son lit à 2 heures du matin. "J'ai l'impression de revivre l'année dernière", a lâché mon frère qui a suffisamment à faire avec son nouveau bébé.

J'ai eu un flash-back. Oui, l'année dernière, c'était exactement la même chose. D'ailleurs, à bien y réfléchir, à la Toussaint aussi. Et les dernières vacances d'hiver étaient atroces. En fait, à part lors de notre voyage en Sicile, ma fille a toujours été malade pendant les vacances. Cette année, il y a une seule nuit où je n'ai pas été réveillée par la toux ou la fièvre d'un de mes rejetons. Mention spéciale pour le Nouvel An (qui est toujours exceptionnellement glauque), quand je suis rentrée de balade en urgence avec ma fille dont les lèvres étaient devenues violettes et qui affichait 40 de fièvre.

Le Nouvel An. Le moment des bonnes résolutions. J'ai donc décidé de ne pas décider de reprendre le sport, de maigrir ou d'arrêter de fumer, puisque ce sont les résolutions les plus communes et les moins souvent tenues. Non, cette année, j'ai décidé d'être belle. J'aime bien. C'est égoïste. Je veux me créer du temps pour moi. Ça me fait oublier ces nuits où, la mèche grasse collée sur le front, les yeux cernés, je mouche ma fille et la supplie de boire son Doliprane.

De leur côté, si mes enfants pouvaient prendre la résolution de faire la nique aux maladies...