POP CORN. Ce soir a lieu le premier débat de la primaire à droite. Plus qu'un long article, des GIFS, oui des GIFS pour vous révéler les derniers conseils de leurs coachs (fictifs) respectifs. Exit les tunnels technocratiques. Dans chaque camps, l'heure est aux tous derniers ajustements, du choix des formules aux idées à mettre en valeur. Le tout en quinze minutes chrono. Il y a du boulot.

"Alain, pas d'arrogance steuplé "

Souvent taxé d'être arrogant, ce trait d'image colle à la peau du maire de Bordeaux. Il devra répondre aux attaques frontales de Nicolas Sarkozy s'il veut rester favori.

"Nico, reste calme tu veux ? "

Gageons que les tous derniers sondages ont dû passablement irriter l'ancien chef de l'Etat. Alain Juppé aurait repris son avance. Tout l'enjeu pour lui est de ne pas céder à son penchant : mordre les mollets des adversaires à pleines dents.

"Bruno, mollo sur le renouveau"

Bruno Le Maire a mené une campagne de terrain en labourant la France "à la Chirac" pour convaincre un à un les électeurs. S'il arrive à incarner le changement en créant la surprise, il a peut-être une carte à jouer. Mais cela ne signifie pas affirmer toutes les trois phrases que le 'renouveau c'est Bruno', le tout sans cravate.

"François, donne leur envie tsé"

François Fillon a incarné le "sérieux" durant tout ce début de campagne. Un peu trop sans doute tant il semble effacé. Notamment face à un animal politique tel que Nicolas Sarkozy. A lui de susciter l'envie.

"Nathalie, azy, reste au-dessus des clivages"

Nathalie Kosciusko-Morizet n'a rien à perdre et tout à gagner dans ce débat. Avec un avantage certain : le fait d'être une femme. Plus compliqué pour ces messieurs de l'attaquer à la hussarde. Sa ligne de conduite ? La transgression des lignes politiques pour s'élever au-dessus des clivages droite-gauche.

"Jean-François, montre-leur que t'as trop changé mec"

Jean-François Copé ne souffre pas d'un manque de notoriété. En revanche, les traits d'image associés ne sont pas des plus positifs. Il va falloir qu'il prouve qu'il a changé et que sa -courte- traversée du désert a fait de lui un homme nouveau.

"Jean-Frédéric, bon euh... Essaie que les gens retiennent ton nom. Ca serait déjà pas mal"

Jean-Frédéric Poisson, combien de légions ? Dans ce débat, à lui de s'assurer que le public retienne son nom. Il y aura un avant et un après. C'est son baptême du feu médiatique. A lui de montrer qui il est et... où il va.

Anne-Claire Ruel

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