« Le postier sympa »
« Un mec de ma classe »
« Mon papa »
« Un voisin »
« Un médecin lors d’une consultation »
« Le fils de la voisine »
Dans 80% des cas, la victime d’un viol connaît son agresseur. Depuis peu, le site web « Je connais un violeur » permet aux victimes de témoigner de manière anonyme.
« Le prof de philo »
« Le DJ »
« Un gentil proviseur »
« Un policier de 24 ans »
« M., jeune prêtre pédophile »
« L., 40 ans : un psychologue spécialisé dans le harcèlement sexuel »
« La femme de ménage de mes meilleurs amis »
« Le patron d’un petit restaurant »
« Mon mari, un grand chercheur »
L’agresseur est issu de toutes les classes sociales et dans la grande majorité des cas, il est rattaché au cercle familial, à celui des amis ou du boulot. Il est donc très loin de la caricature du violeur inconnu du samedi soir que l’on imagine ou que l’on voit dans les films.
« Mon père et son oncle »
« Mon grand-père »
« Mon beau-frère »
« Mon cousin »
« Ma cousine »
« Mon père ET ses amis qui le payent pour ça »
« Les amis de son père »
« Le fils de ma nourrice »
« L’amie de papa »
Cet espace ouvert aux victimes libère leur parole. Certaines avouent même s’exprimer pour la première fois. Et c’est en grande partie parce que le violeur est un proche, donc très peu crédible dans son rôle du violeur, que la victime se sent aussi coupable. En permettant aux victimes de poster un portrait de leur agresseur, le site attaque les clichés. Il était important de casser cette image, de montrer du doigt l’individu lambda pour aider les victimes à sortir de la honte.
Un mois après sa création, le site compte déjà plus d’un millier de témoignages. Ce nombre pourrait s’allonger de façon exponentielle puisque l’on compte plus de 70 000 viols par an.
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