Nahum Barnea le principal éditorialiste du quotidien Yediot Aharonot sonne le tocsin!
En première page ce matin, sur trois colonnes, il pose la question:" Netanyahu et Barak ont-ils décidé de lancer une frappe sur le nucléaire iranien avant le début de l'hiver? Cela contre l'avis des chefs de l'armée, du Mossad, des renseignements militaires et du Shin Beth? Sans débat préalable au sein du gouvernement? Sans débat public? "
En général Barnea est extrêmement bien informé.Visiblement son article a été autorisé par la censure militaire.
Meir Dagan, l'ancien chef du Mossad avait, après avoir quitté ses fonctions, révélé qu'avec les autres patrons du système sécuritaire empêché une frappe sur l'Iran.. "Cela aurait déclenché une guerre régionale", a-t-il dit en ajoutant, "la période actuelle me rappelle celle qui a précédé la guerre d'octobre 1973"
Alon ben Bavid le correspondant militaire de la chaine 10 a récemment publié un éditorial dans Haaretz, révélant qu'Ehoud Barak le ministre de la défense avait, au cours d'une réunion de l'état major - à l'époque où l'armée était commandée par le général Ashkenazi - accusé ces généraux d'être des "couilles molles" parce qu'ils s'opposaient à une attaque en Iran..
Selon des sources parlementaires, les visites, le mois dernier, de Leon Panetta le secrétaire américain à la défense et, avant lui de l'amiral Mike Mullen, le chef d'état major US avaient pour but principal de demander à Netanyahu et à Ehoud Barak s'ils les avertiront à l'avance de l'imminence d'une frappe israélienne en Iran. Ils n'ont pas eu de réponse.
Deux correspondants militaires israéliens de premier plan ont évoqué une telle possibilité. Le dernier en date étant Alex Fishmann, de Yediot Aharonot a même lié la libération de Shalit à une telle frappe.