1 : Les discussions entre les dirigeants palestiniens et les émissaires américains se passent très mal. Mahmoud Abbas est sorti furieux de leur dernière rencontre la semaine dernière. Dennis Ross, le conseiller spécial d’Obama et David Hale, l’émissaire américain, avaient énoncé une longue liste de sanctions éventuelles si les Palestiniens demandent au conseil de sécurité d’accepter l’adhésion de la Palestine aux Nations Unies. Des mesures de rétorsion sont prévues également, si Abbas décide de se tourner vers l’Assemblée générale pour obtenir le statut d’état non membre de l’organisation, comme la Suisse et le Vatican. Pour calmer les Américains, certains européens proposent d’inclure dans un projet de résolution, un article interdisant à la Palestine de se tourner vers la Cour internationale de la Haye. Les Israéliens ne veulent pas qu’ils puissent y déposer plainte. Ajout à 23h45: Source palestinienne.. Refus de cette dernière proposition européenne. Ils refusent un statut d'état non membre de l'ONU leur interdisant la Cour internationale de la Haye
2 : Les dernières propositions de compromis formules par Blair et sont rejetées par Abbas
3 : Pour l’heure.. 21h30 locales le 15 septembre, La direction palestinienne envisage toujours d’aller au conseil de sécurité et ensuite seulement à l’Assemblée générale.
4 : Mahmoud Abbas doit prononcer demain, à 18 heures locales un discours radio télévisé. Que va-t-il dire ? S’il répète son intention de déposer la demande de la Palestine au Conseil de sécurité, il aura beaucoup de mal à se dédire par la suite dans le cas où un accord de compromis serait conclu à New York.
5 : Barack Obama prendra la parole devant l’Assemblée générale le 21 septembre. Nicolas Sarkozy, très impliqué dans les négociations pour trouver un compromis de dernière heure, prononcera son discours en début de soirée. Mahmoud Abbas, le 23, et Benjamin Netanyahu le même jour, un peu plus d’une heure plus tard. Tout le monde sera donc réuni à New York pour d’ultimes tractations. Les Palestiniens qui ont résisté à toutes les pressions jusqu’à présent tiendront-ils bon ?
6 : A des diplomates européens, les dirigeants israéliens assurent qu’ils ne pourront pas adopter des mesures de représailles moins importantes que celles prévues par l’administration Obama si les Palestiniens maintiennent leur opération à l’ONU. Blocus financier, boycott des dirigeants de l’Autorité autonome etc. Avigdor Lieberman le ministre affaires étrangères ainsi que Dany Ayalon, son adjoint, parlent de l’annulation des accords d’Oslo.