L'affaire Brett Kavanaugh est une affaire de plus sous la présidence de Donald Trump. Toutefois, à cinq semaines des élections de mi-mandat, la confiance est assez relative côté démocrates. De son côté, Michelle Obama est en tournée pour inciter les Américains à voter.
L'inquiétude est palpable du côté de l'opposition américaine. Barack Obama l'a affirmé encore au Danemark, vendredi 28 septembre, imitée par l'ex-First Lady, Michelle Obama. Entend-elle motiver les Américains ? "Aujourd'hui, il n'y a pas, au sein du Parti démocrate, d'étoile montante ou de personne ayant suffisamment d'envergure nationale pour incarner à elle seule l'opposition à Donald Trump. Alors, le Parti démocrate s'est tourné vers la légende vivante, celle dont la cote de popularité est toujours au firmament : Michelle Obama", explique le journaliste Loïc de La Mornais. "Elle est en tournée en ce moment aux États-Unis et est en train d'écrire un livre de confessions et de discussions avec les Américains", ajoute-t-il. A-t-elle quelque chose derrière la tête ?
L'incarnation de l'espoir démocrate
Elle arrive sur scène, tenue décontractée, voulant coller à son image de femme simple et accessible. Pourtant, la tournée de Michelle Obama a tout de celle d'une rockstar. Des dizaines de dates à travers le pays, des foules en délire. Officiellement, elle n'est plus rien, et pourtant, elle incarne un espoir. Michelle Obama est en mission commandée. Mobiliser l'Amérique silencieuse et surtout la jeunesse qui vote peu contre Donald Trump, même si elle ne prononce jamais son nom. Le public, jeune, largement acquis à sa cause, a bien reçu le message.
Une popularité gagnée à Washington, quand elle chantait du rap sur les pelouses de la Maison-Blanche pour inciter les jeunes à faire des études. Aussi à l'aise dans les shows télévisés qu'investie politiquement. De quoi se poser la question : et si c'était maintenant elle qui ambitionnait un destin présidentiel ? Michelle Obama a déjà dit publiquement qu'elle ne voudrait pas être candidate, mais elle sait qu'en politique, il ne faut jamais dire jamais.
Reportage de Loïc de la Mornais, Thomas Donzel, Arielle Monange, Charlotte Mattout et Constance Longobardi