Il n'y a pas que parmi les Républicains que Donald Trump ne fait pas l'unanimité: les musiciens et les chanteurs ne sont pas ses alliés non plus.
Derniers ennemis en date: les Rolling Stones, qui lui ont demandé de ne plus utiliser leur chansons dans ses meetings. Après sa victoire en Indiana mardi, Trump avait en effet passé leur tube "Start Me Up"; depuis le début de sa campagne, il a également utilisé de nombreuses fois le morceau "You Can't Always Get What You Want."
Les Rolling Stones ont donc publié en fin de semaine un communiqué, dans lequel ils précisaient n'avoir "jamais donné" à Trump l'autorisation de jouer leur musique, et lui demandait "d'arrêter immédiatement". Malgré tout, Trump a réitéré hier pendant un meeting à Charleston, en Virginie occidentale: la chanson des Stones "Let's Spend the Night Together" a été diffusée avant que le candidat ne monte sur scène.
Je peux confirmer que malgré la demande des Rolling Stones, ils sont toujours sur la playlist Trump, ici à Charleston (Virginie occidentale)
— Ivan Couronne (@ivancouronne) May 5, 2016
Aux Etats-Unis, les hommes politiques n'ont certes pas besoin de licence spécifique pour chaque morceaux qu'ils utilisent: ils peuvent acheter des "licences globales." Ceci dit, les artistes peuvent interdire la diffusion de certaines chansons, et les candidats sont normalement tenus de respecter ce choix.
Alors, la propriété intellectuelle, très peu pour Donald Trump? Il n'en est en effet pas à son premier conflit avec des artistes.
Quatre autres artistes en conflit avec Trump
Février 2016: la chanteuse Adèle refuse que le candidat à l'investiture utilise ses chansons. Trump diffusait depuis quelques temps plusieurs de ses morceaux, et notamment "Skyfall" et "Rolling in the Deep."
Octobre 2015: le groupe Aerosmith, par l'intermédiaire de leur chanteur Steven Tyler, demande à Trump de ne plus utiliser "Dream On" pendant ses meetings. Ce à quoi Trump a répondu "Tant pis, j'ai de meilleures chansons à jouer à la place."
Septembre 2015: Dans un meeting pendant lequel Donald Trump avait invité Ted Cruz, la chanson "It's The End of the World as We Know It (And I Feel Fine)" du groupe R.E.M est diffusée. Le chanteur Michael Stipe s'est fortement opposé à l'utilisation de sa chanson: "N'utilisez pas notre musique et ma voix pour votre parodie débile de campagne," a-t-il déclaré.
Juin 2015: Neil Young est le premier artiste à s'opposer publiquement à Trump et à lui interdire d'utiliser ses chansons. Trump avait joué plusieurs fois "Rockin' in The Free World."
Espérons que Trump finira un jour par comprendre qu'il ne peut pas toujours avoir ce qu'il veut.
https://www.youtube.com/watch?v=XIX0ZDqDljA
A.P.