VIDEO : Sicile, sur la route des migrants venant de Turquie

C’est une route dont on parle beaucoup moins que celle de la Libye. Pourtant, les migrants continuent de passer de la Turquie vers l’Italie. Ce qui est étonnant : leur mode opératoire. On ne parle plus de bateaux gonflables, pneumatiques, mais principalement de voiliers de tourisme.

C’est du port de Catane, en Sicile, que les bateaux militaires italiens partent pour sauver les migrants venant de Turquie et de Grèce à bord de bateaux aux moteurs très puissant : 7000 chevaux et pouvant aller jusqu’à 40 nœuds.

Il y a un an et demi la Turquie s’est engagée à ne plus laisser les migrants prendre la mer. Pourtant, les militaires italiens continuent d’être vigilants dans le secteur où la tension reste importante. La particularité dans cette zone : les migrants embarquent sur des voiliers avec des pavillons de complaisance, en général ukrainiens ou russes. Les réfugiés sont quant à eux syriens. Entassés dans de minuscules cabines, ils restent parfois en mer pendant plus de 10 jours.

Après la baisse de cet été, la reprise des départs de migrants

Les arrivées de migrants en Italie par la route libyenne ont considérablement baissé, quasiment disparue en juillet et en août suite à l’accord entre Rome et des milices libyennes. Mi-septembre, le nombre de départs par cette route a de nouveau augmenté. Difficile cependant de donner des chiffres exacts, les ONG chargées du sauvetage en mer n’étant plus sur place. Résultat : il y a des naufrages dont personne n’est au courant. La semaine dernière encore, 100 personnes sont mortes en mer après avoir dérivé pendant une semaine. Aucun navire n’avait repéré l’embarcation. Un exemple parmi d’autres qui témoigne de la confusion régnant autour de la migration en Méditerranée.

 

Publié par Alban Mikoczy / Catégories : Non classé