Paris et Berlin comptent mettre l'accent sur le tarissement des flux irréguliers, et ainsi créer un "code de conduite" des ONG.
Parmi les nouvelles obligations : ne pas envoyer de message pour signaler leur présence et surtout des officiers de police seront présents à bord des bateaux.
Ce code de bonne conduite pourrait empêcher des transferts de personnes sur les bateaux. De plus, ces ONG devront fournir une liste de noms de leurs personnels rendue publique et garantir une transparence de leur financement.
Réduire le flux migratoire
Le but de ces mesures est de réduire l’intervention des 13 bateaux d'ONG dans le sauvetage des migrants dans les eaux internationales : les autorités considèrent que leur présence renforce les départs. Elles souhaitent réduire également le flux de migrants économiques et gérer la surpopulation dans les camps d'accueils en Italie. Si les ONG ne se plient pas aux nouvelles mesures, les autorités italiennes pourraient saisir les bateaux.
Ce "code de bonne conduite des ONG" voulu par le ministre de l'intérieur italien, sera discuté lors du sommet européen à Tallin jeudi prochain.