Migrants : les ONG sous le feu des critiques, Drame dans un camp de Roms : 3 sœurs brûlées vives, Des "feux homosexuels" à Turin, La pizza napolitaine au patrimoine mondial de l'Unesco ?
Migrants : les ONG sous le feu des critiques
Elles s’appellent « SOS Méditerranée », MSF, Seawatch, MOAS ou encore « Save The Children » : avec leur flottille de navires qu’elles ont elles même armé, une petite dizaine d’ONG sillonne le canal de Sicile à la recherche des bateaux en détresse. A elles seules, au cours de ces derniers mois, elles ont arraché à la noyade 50 000 migrants, soit presque le tiers de l’ensemble des sauvetages.
Parce qu’elles sauvent des vies à la place des autorités, elles s’imaginaient sûrement qu’elles seraient si ce n’est remerciées du moins considérées.
Pourtant, c’est tout l’inverse qui se passe : depuis plusieurs mois, en Italie, ces ONG sont accusées du pire qu’il soit possible d’imaginer : la collusion avec les passeurs libyens.
Celui qui les accuse est Carmelo Zuccaro, le procureur de la ville de Catane. Il dit ne pas avoir de preuves de ce qu’il avance mais vouloir être considéré comme un lanceur d’alertes.
Jusqu’à présent, il n’attaquait aucune ONG en particulier, mais toutes en général..Conséquence : leurs dénégations étaient inaudibles et le venin du doute perfusait l’opinion publique italienne.
Aujourd’hui, on apprend qu’un autre procureur, celui de Trapani, accuse à son tour une ONG et cette fois de manière plus précise. Ambrogio Cartosio affirme ainsi qu’un bateau de MSF Italie a procédé à un sauvetage sans en informer les autorités italiennes – ce qui est pourtant la règle – et qu’ensuite, à bord du navire, certains membres du personnel de MSF auraient conseillé aux migrants de « ne pas collaborer avec la police ».
MSF Italie n’a pas encore réagi à cette nouvelle mise en cause.
Drame dans un camp de Roms : 3 sœurs brûlées vives
Elles s’appelaient Elisabeth, Francesca et Angelica Halinovic. Elles avaient 4, 8 et 20 ans. Hier, dans leur camp situé à Centocelle (à l’est de Rome), un cocktail Molotov enflamme leur camping car. À l’intérieur, se trouvaient 13 personnes : 2 adultes (les parents) et 11 enfants. Les trois sœurs meurent brûlées.
Pour l’heure, la piste d’un acte criminel xénophobe est exclue, et les autorités privilégient le règlement de compte entre clans rivaux. Une chasse à l’homme a été lancée pour retrouver l’assassin. Le pape François a souhaité apporter son « réconfort et une aide concrète à la famille », tandis que le président de la République italienne, Sergio Mattarella a souligné l’atrocité de l’acte : « Qui tue des enfants ne fait pas partie du genre humain. Il doit être condamné sévèrement ».
Des "feux homosexuels" à Turin
Le 17 juin prochain, les feux de signalisation de la via Roma à Turin se pareront des symboles de la gay pride. Concrètement, à la place d’un simple bonhomme vert ou rouge, apparaîtront des couples de même sexe se tenant la main.
« Cette initiative montre l’engagement de la ville dans le soutien aux thématiques LGBT » a déclaré Eleonora Averna, la conseillère municipale d’arrondissement de la ville.
La pizza napolitaine au patrimoine mondial de l’UNESCO ?
La pétition a déjà recueilli 1,3 million de signatures, en provenance de 50 pays.
L'objectif est de soutenir l’inscription de la pizza napolitaine au patrimoine des biens immatériels de l’humanité de l’Unesco. Cette campagne est menée par un ex-ministre de l’environnement, spécialisé dans la défense des causes liées à l'identité italienne.
Son but est de « recueillir 2 millions d’adhésions d’au moins 100 pays d’ici l’automne ». En effet, du 4 au 8 décembre prochain, les 24 représentants des pays membres du comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine immatériel seront appelés à se prononcer sur cette candidature. Peut-être une consécration mondiale pour la pizza et pour la ville où elle est née.