Les Italiens de plus de 40 ans partent pour l’étranger
Ils n’est jamais trop tard pour émigrer. Pour un défi, une carrière, ou pour garantir un futur à leur famille, ils sont de plus en plus d’Italiens à quitter le pays, après 40 ans. En 6 ans, leur nombre a doublé. Il est passé de 7 700 à 14 300. Des chiffres qui restent inférieurs en proportion à l’émigration des jeunes diplômés qui fuient le pays depuis la crise économique. Mais le départ des Séniors s'accélère.
Qui sont ces nouveaux “émigrés aux cheveux gris” ? Des diplômés pour 31% d’entre eux (le double de la moyenne nationale dans cette catégorie d’âge). Pour la plupart : des professions libérales et des entrepreneurs, mais aussi des travailleurs moins qualifiés. Quant aux destinations, il en est fini de Londres et Berlin, les villes que choisissent en général les expatriés italiens. Ils sont de plus en plus nombreux à se tourner vers des horizons plus exotiques, comme la Chine, l’Amérique Latine ou les Emirats Arabes Unis.Révolution dans la région de Rome : la pilule abortive disponible dans les planning familiaux
Révolution dans la région de Rome : la pilule abortive disponible dans les planning familiaux
Avorter en dehors de l’hôpital, c’était jusqu’à présent impensable en Italie. Cet été, pour la première fois, la région de Rome va distribuer des pilules abortives aux planning familiaux. Une petite révolution dans une Italie conservatrice, où l’avortement chimique n’est autorisé que depuis 2009, et reste très encadré.
Selon la loi Zingaretti - qui avait provoqué pendant sa rédaction la colère des association pro-life - il n’est autorisé que dans les hôpitaux. Contrairement à la France par exemple, où l’avortement par pilule abortive est considéré comme une pratique ambulatoire, et est disponible en pharmacie. Une nouvelle provocation pour le mouvement “Family day", qui s'était déjà ému il y a quelques semaines de voir des gynécologues non obstétriciens prescrire la pilule abortive, à des patientes dans un hôpital romain.
Elle a honte d'être la fille d'un mafieux : elle se suicide
Son nom, c’était son fardeau. Maria Rita Logiudice, une brillante étudiante de 24 ans, s’est suicidée parce qu’elle ne supportait plus de le porter. Fille et nièce de membres de la N’dranghetta, une organisation mafieuse de Calabre, la jeune femme se sentait isolée, exclue, marginalisée.
“C’est un épisode gravissime qui doit réveiller nos consciences. Nous sommes tous responsables de cette tragédie”, s’est prononcé le procureur Federico Cafiero de Raho impliqué dans la lutte contre la mafia, “pour nous c'est une défaite collective”.