L'Italie aujourd'hui : implosion de la gauche

La gauche italienne est plus que jamais divisée.

Divisions profonde à gauche - Vatican : une démission sous forme d'accusation

La gauche plus que jamais divisée

Rien ne va plus au sein de la gauche italienne. Après la démission de Matteo Renzi à la tête du parti démocrate (PD), c’est tout le parti qui a implosé. Toute une frange du PD s’est alliée pour donner naissance à un nouveau parti : le DP « Démocrates et progressistes » (DP). Cette nouvelle coalition rassemble une partie de l’aile gauche du PD et de celle de Sinistra Italiana (l’autre parti de la gauche italienne).

PD et DP bien qu’antagonistes, soutiennent tous les deux le gouvernement de Paolo Gentiloni contre leur adversaire commun, le Mouvement cinq étoiles (M5S). Ces divisions profondes font pour le moment les affaires du parti populiste crédité de 30% d’intention de vote.

Vatican : une démission sous forme d’accusation

La nouvelle a secoué le Vatican en plein mercredi des Cendres. L’irlandaise Marie Collins membre de la commission de la lutte contre la pédophilie a démissionné de son poste. Ce groupe d’experts chargé de proposer des réformes a été instauré en 2014 par le pape François pour mieux combattre les abus d’hommes d’Eglise.

Ancienne victime d’un prêtre, Marie Collins a annoncé qu’elle quittait son poste par une lettre dans laquelle elle dénonce « la résistance et l’immobilisme de quelques membres de la Curie. » Une nouvelle démission après celle d’un autre membre Peter Saunder, qui atteste de la difficulté du Vatican de s’attaquer à ce fléau.