L'Italie aujourd'hui : à Venise, les 3 millions de visiteurs attendus au carnaval inquiètent

Le carnaval de Venise a commencé : les dégâts liés à l'afflux massif de touristes en question

C'est un des événements les plus réputés d'Italie : le carnaval de Venise a débuté ce week-end sur le thème " Mer, beauté et vanité".  La ville accueille chaque année plus de 3 millions de visiteurs pour cette fête, pour un total d'environ 30 millions par an. Dans un édito du Corriere della serra, Ernesto Galli Della Loggia alerte sur les dangers du tourisme de masse dans une ville aussi fragile que Venise. Outre l'encouragement des contrefaçons de produits locaux et les prix exorbitants aux endroits les plus fréquentés, la surfréquentation de Venise l'a transformée en une sorte de "Disneyland" irréel pour l'auteur, mettant en péril la préservation de ses paysages.

Au Nord de l'Italie, un restaurant offre une remise aux enfants bien élevés

La semaine dernière, une famille a eu la surprise de se voir offrir une remise sur son addition dans un petit restaurant de Padoue. Motif ? Leurs enfants présents dans l'établissement étaient bien élevés, ce que le propriétaire a décidé de récompenser. Calmes, peu bruyants et souriants, les cinq enfants ont fait forte impression. Aucune volonté de se faire de la publicité, assure ce gérant " C'est une première mais nous le referons avec grand plaisir" a t-il conclu au Corriere della serra.

 

Un italien détient le record du plus grand nombre de diplômes universitaires

Luciano Baietti a 70 ans et...15 diplômes à son actif, de plusieurs universités du pays. Il travaille actuellement sur son 16ème, ce qui fait de lui l'homme le plus diplômé du monde. Histoire, sciences politiques ou encore sociologie, cet italien a acquis toutes ces compétences universitaires "par passion, et par défi pour mon cerveau". Il a même suivi une formation de stratégie militaire. " Grâce aux livres, je me sens libre" a affirmé Baietti à l'AFP.

Les créances italiennes "douteuses" plombent l'économie italienne

15 milliards d'euros de dépréciations en 2016 soit le double de l'année 2015 : c'est ce qu'on coûté les "prêts non performants", ce qui signifie non remboursés, à l'Italie l'an passé. Une facture qui qui pèse de 17% dans l'économie du pays, alors que le poids de ces prêts défectueux n'est que de 5,4 % à l'échelle européenne. La banque centrale européenne (BCE) a fixé un ultimatum à l'Italie, laissant jusqu'au 28 février au pays pour freiner ce phénomène.

Publié par Alban Mikoczy / Catégories : Non classé