L'Italie aujourd'hui : un ministre du Vatican accusé de pédophilie. L'Eglise clarifie les conditions de la crémation. Les réfugiés bienvenus à Naples.
Un ministre du Vatican accusé de pédophilie
Le ministre de l’Economie du Vatican, George Pell, a été entendu par la police australienne à Rome après des accusations de pédophilie. En effet, après un rapport diffusé par ABC (chaîne de télévision australienne), une enquête avait été lancée en juillet dernier. Les accusations proviennent de deux hommes qui affirment avoir été victimes d’attouchements de la part de George Pell dans les années 1970. Si aucune poursuite n’a été lancée contre le numéro trois du Saint-Siège (également le plus haut représentant de l’Eglise catholique en Australie), l’enquête se poursuit. De son côté, il dément, se disant victime d’une conspiration.
Les réfugiés repoussés à Gorino… mais bienvenus à Naples
Si les habitants du petit village de Gorino ne sont pas favorables à l’accueil des réfugiés, c’est à Naples que ces derniers sont accueillis à bras ouverts, comme le rapporte le Huffington Post italien. « Welcome refugees. Napoli is your home ».
Dans le chef-lieu de la Campanie, c’était cette petite pancarte déposée par le collectif Insurgencia ainsi qu’une chaîne humaine de solidarité qui accueillait plus de 400 réfugiés dimanche matin. Plutôt qu’une barricade pour les arrêter comme à Gorino près de Ferrare, les Napolitains les ont accueillis avec de la nourriture, des vêtements, mais également en les saluant dans la rue. Comme le souligne La Repubblica, « même les mots et les petits gestes comptent » : les habitants ont souhaité que les réfugiés, adolescents pour la plupart, se sentent comme chez eux. « Nous attendons que les migrants sortent des contrôles anti-terroristes, puis nous essayons de leur montrer rapidement que cette ville les accueille à bras ouverts », souligne le collectif Insurgencia.
L’Eglise veut éviter les “crémations show” (La Stampa)
L'Église, via la Congrégation pour la Doctrine de la foi a imposé de nouvelles règles sur la crémation. Bien que l’Eglise préfère la sépulture, qui pour elle représente plus d’estime pour les défunts, la crémation n’est pas interdite. Une première condition : qu’elle n’ait pas été choisie pour raisons contraires à la doctrine chrétienne. Deuxième condition : les cendres ne peuvent pas être dispersées ni conservées (ni dans la maison ni dans des bijoux ou autres objets). Elles doivent être gardées dans un lieu saint, comme un cimetière ou dans une église.