Les journées mondiales de la jeunesse (JMJ) rassemblent à chaque édition des centaines de milliers de jeunes venus du monde entier pour voir le Pape. Cette année, ils seraient deux millions à Cracovie.
"Les choses peuvent-elles changer ?" a lancé le Pape à la foule de jeunes rassemblée jeudi pour la cérémonie d’accueil à Cracovie. A l’unisson, des milliers de jeunes ont répondu dans leur langue : "si, oui, yes, ya, tak". Le moment était fort pour ces "cœurs passionnés", rapporte Il Messaggero, soulignant que "sous la pluie, aucun d’eux n'a semblé se préoccuper du froid ou de la fatigue".
Tous écoutent attentivement celui qui leur conseille "de se lancer dans l’aventure de la miséricorde". Et quand le Pape tombe à terre alors qu’il célèbre une messe jeudi, il se sert de cette chute pour livrer un message à ces jeunes, qui ont tout l’avenir devant eux : "L’important n’est pas de tomber, mais de ne pas rester à terre, et savoir se relever après la chute".
Vacances et foi
Les jeunes réunis à Cracovie en 2016 ressemblent à leurs aînés qui, des années plus tôt en 1987, s'étaient rassemblés pour les toutes premières journées mondiales de la jeunesse à Buenos Aires. Même foi, même ferveur, même idée de l’événement également : "Les JMJ, ce sont pour moitié des vacances, et pour l’autre moitié une implication chrétienne", explique un cardinal. Mais aussi et surtout, un engouement pour le Pape et ce qu’il représente dans le monde entier.
Cette année, la fête est d’autant plus significative, car c’est Jean-Paul II, le Pape polonais, qui avait créé ces journées mondiales. Depuis leurs débuts, les JMJ sont passées par Denver, Rome, Sydney ou encore Manille. Manque encore le continent africain, mais « la prochaine édition des JMJ pourrait avoir lieu à Nairobi », note Il Corriere della Sera.