24 heures après l'attentat survenu à Saint-Étienne-du-Rouvray et au cours duquel un prêtre a perdu la vie, les jeunes rassemblés à Cracovie (Pologne) pour les JMJ sont sous le choc.
Au lendemain du drame de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), les jeunes Français participant aux Journées Mondiales de la Jeunesse en Pologne veulent continuer à vivre : "Annuler les JMJ aurait été une victoire pour l'ennemi, ça aurait montré qu'on a peur", estime un croyant. "C'est incroyable, les gens qui dansent. J'ai envie de vivre ça", dit un autre. Pour eux, il faut surtout profiter, même s'ils gardent en tête la peur d'un nouvel attentat.
Le Pape attendu sur place
Hier, mardi 26 juillet, après la messe d'ouverture des JMJ, quelques centaines de jeunes se sont rassemblés dans une église de Cracovie. Une veillée de prière en forme d'hommage aux victimes des attentats. "Je suis assez émue et indignée de me dire que des gens sont capables de faire ça à un vieux prêtre", affirme une jeune femme. Désormais, tous les pèlerins attendent avec impatience la venue du Pape Françoisqui devrait "faire une conférence de presse dans laquelle il va parler de l'assassinat du père Jacques Hamel". Il est aussi possible que l'homme d'Église "rencontre une délégation des jeunes de Rouen".