« Il a failli mourir, la politique c’est fini ». Silvio Berlusconi fait la Une du quotidien La Repubblica. L’ancien premier ministre est hospitalisé à Rome depuis dimanche soir. Il souffre d’insuffisance aortique. Un « problème cardiaque grave » d’après Alberto Zangrillo, son médecin de confiance. Une opération est prévue en milieu de semaine prochaine.
Une intervention à risque
L’intervention sera réalisée à cœur ouvert et durera environ quatre heures. Le cœur sera arrêté et une machine prendra le relais, assurant la circulation sanguine. Une opération parfaitement maîtrisée par le chirurgien Ottavio Alfieri, interrogé par le journal italien, mais risquée pour un patient de 80 ans. Plusieurs complications pourraient survenir après l’opération : une hémorragie, une infection ou encore une attaque cérébrale.
Fini la politique ?
Son médecin est formel, « moi je lui déconseille de reprendre son rôle de leader de Forza Italia (son parti de centre-droit) ». « Le moment est venu de nommer un successeur » tonne La Repubblica. « La période post-Berlusconi commence » titre La Stampa.
Richard Gere, une journée avec les sans-abris
« Que de belles personnes et que de beaux visages », s'est exclamé Richard Gere, sourire aux lèvres devant la foule de sans-abris rassemblée à la cantine de la communauté Saint Egidio à Rome. Des visages assurément différents de ceux qu'il croise dans le monde du cinéma hollywoodien.
Actuellement en Italie, où il ouvrira le festival du film à Taormina, en Sicile, Richard Gere s'est arrêté dans le quartier romain de Trastevere pour présenter son film « Les invisibles », à des sans-abris.
« Nous avons tous besoin d'une maison et d'un sentiment d'appartenance. La communauté ça veut dire ça. Veiller sur les autres, être vu, sentir qu'on est précieux pour d'autres personnes. A Saint Egidio, j'ai vraiment ressenti cette sensation, les gens m'ont réchauffé le coeur », a-t-il déclaré.
Dans Les Invisibles, l'acteur américain interprète justement un sans-abris errant dans les rues new-yorkaises et affrontant l'indifférence généralisée. « Dès le premier jour de tournage dans le centre de New York, j'ai remarqué que les gens préfèrent détourner le regard devant les sans-abris. On refuse de voir la réalité en face parce qu'on en a peur. Je me suis dit qu'il est temps de faire tomber les barrières ».
