A la Une de l'actualité italienne ce matin, un projet de loi prévoit de déshériter les hommes qui tuent leurs femmes. « Déshériter les assassins des femmes », titre le Corriere della Serra. Demain à la Chambre des députés, sera présenté un projet de loi qui vise à exclure automatiquement le conjoint de la succession de sa femme quand il est condamné pour le meurtre de cette dernière (et vice-versa).
Ce projet de loi est le résultat d’une bataille politique qui est inspiré par le cas de Vanessa Mele, une italienne qui a émigré au Royaume-Uni et dont le père a tué sa mère à Nuoro en 1998. « Un homme qui tue la mère de ses enfants n’est pas digne d'être parmi les héritiers de la victime », c'est ce que clame Vanessa Merle dans les colonnes du quotidien.
Vanessa Merle a déjà obtenu gain de cause pour un autre projet de loi : exclure le meurtrier du droit à la pension du survivant. À l’époque, le père de Vanessa tout juste libéré, avait demandé de toucher la pension de sa femme qu’il avait assassinée car la loi italienne le permettait.
Neuf fois sur dix quand le père tue la mère de ses enfants, ils se retrouvent orphelins des deux parents car le meurtrier reste en prison pendant de nombreuses années. Et à cette douleur dévastatrice s’ajoutent des années et des années de poursuites civiles coûteuses pour établir l’indignité de succession pour le meurtrier » , détaille le Corriere della Serra. Ce projet de loi rendrait donc automatique « l’indignité à la succession » du meurtrier, sans qu’il y ait besoin de passer par un juge, comme le déplore Vanessa Merle aujourd’hui.
L’étudiante qui poursuit des études de maîtrise en criminologie espère faire de son cas une "affaire nationale" qui servira aux autres « victimes collatérales ».
Paradis touristiques à accès limité
Malgré la limitation du nombre de véhicules à Capri, les réservations d'hôtel continuent de croître et dans les Cinque Terre aussi où la vente de cartes de chemin de fer a augmenté de 30%.
Pour Sergio Garguilo, président de l’association des hôteliers de Capri, « limiter le nombre de touristes » est une solution « impraticable » car « elle est non juridique et non éthique puisque nous faisons partie du patrimoine mondial de l’Unesco ». Vittorio Alessandro, président du parc des Cinque Terre soutient quant à lui l'idée d'une limitation de touristes car « il faut préserver notre territoire, nous avons le plus petit parc d'Italie et nous avons accueilli 2,5 millions de visiteurs en 2015 et en 2016 et nous nous attendons à plus ».
L’enjeu est donc de « dissuader les touristes de monter dans une voiture pour visiter des paradis naturels tels que les Dolomites », conclut la Reppublica.